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timoré

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : timore
Du latin ecclésiastique timoratus (« qui craint Dieu »)[1], de timeo, es, ere, ui (« craindre »).
Singulier Pluriel
Masculin timoré
\ti.mɔ.ʁe\

timorés
\ti.mɔ.ʁe\
Féminin timorée
\ti.mɔ.ʁe\
timorées
\ti.mɔ.ʁe\

timoré \ti.mɔ.ʁe\ masculin

  1. Qui est trop disposé à la crainte, au scrupule.
    • Sous les gouvernements faibles et timorés, qui se piquaient de pratiquer l'alliance du trône et de l'autel, c'est l'Église qui s'est prévalue du Concordat pour assurer sa prépondérance, …. — (Discours d'Émile Combes à Auxerre, 4 septembre 1904)
    • Il est extraordinairement timoré. « C’est le lièvre de La Fontaine », disait mon père. Il ajoutait : « L’ombre de ses oreilles l’épouvante ». — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 196)
    • L’appui timoré de Justin Trudeau à la France suscite ce type de questionnement à la veille de l’ouverture du procès en Cour supérieure qui devra statuer sur la validité de la loi québécoise sur la laïcité. — (Réjean Parent, L'envahissement pernicieux, Le Journal de Montréal, 01 novembre 2020)
  2. Qui a peur dans une situation particulière.
    • Mais comment partager notre vécu ? Nous sommes trop souvent timorés. Nous craignons que les autres nous traitent de naïfs ! — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, page 146)
    • Grâce à Niclas Füllkrug, en toute fin de match, les hommes d’Hansi Flick ont évité le pire face à des Espagnols timorés (1-1). — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 novembre 2022, page 17)
Singulier Pluriel
timoré timorés
\ti.mɔ.ʁe\

timoré \ti.mɔ.ʁe\ masculin (pour une femme, on dit : timorée)

  1. Celui qui est trop disposé à la crainte, au scrupule.
    • Quoi que puissent espérer les sycophantes, quoi que puissent appréhender les timorés, le peuple de notre pays ne se laisse pas prendre aux parodies de justice. — (Joseph Caillaux, « Discours de Montpellier » in Ma doctrine, 1926)

Prononciation

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Références

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