train de plaisir
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Locution nominale [modifier le wikicode]
train de plaisir \tʁɛ̃ də ple.ziʁ\ masculin
- Convoi ferroviaire spécial à tarif réduit à destination de certaines stations balnéaires et centres touristiques.
Journée à Arcachon. Je suis parti par un train de plaisir. La multitude, surtout la foule de gens du peuple est incroyable. Ils ont un besoin étonnant de changement ; quel contraste que la vie moderne si agitée, si remplie, si diversifiée, avec la vie collée au sol du Moyen âge !
— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)« Il n’y a pas de raison, disait Pierre, pour qu’un train de plaisir ne soit pas aussi un train express. » Son train était toujours plein et il n’avait jamais eu à déplorer de déraillement.
— (Paul Morand, L’Homme pressé, 1941)
- Service de trains à prix réduit reliant Paris à certaines stations balnéaires et villes touristiques de Normandie. Ce service fonctionna à partir de la seconde moitié du XIXe siècle jusque dans les années 1930.
- Mes deux frères aînés et leurs épouses étaient allés passer une journée au bord de la mer. Ils étaient partis par un « train de plaisir » de grand matin. Le « train de plaisir » toujours complet quittait Paris chaque dimanche pendant la belle saison, à un tarif très bas. Il était ainsi appelé parce que ses voyageurs étaient joyeux de s’évader alors que pour eux, en général, les vacances n’existaient pas. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 198)
Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Voir aussi[modifier le wikicode]
- Train de plaisir (service ferroviaire) sur l’encyclopédie Wikipédia