trisagion
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Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (Date à préciser) Du grec byzantin τρισάγιον, triságion, composé de τρεῖς, treis et de ἅγιος, ágios, littéralement « trois fois saint ».
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
trisagion | trisagions |
\Prononciation ?\ |
trisagion \Prononciation ?\ masculin
- (Liturgie, Christianisme orthodoxe) Nom de l'hymne Sanctus, sanctus, sanctus, dite aussi hymne chérubique, ou, substantivement, la chérubique.
- Il [Euphémius, patriarche de Constantinople] changea aussi le trisagion, que nous récitons ainsi : « Saint Dieu, saint fort, saint immortel, qui as été crucifié pour nous, aie pitié de nous ! » Euphémius ne le récitait pas comme nous, mais il le récitait ainsi : « Saint Dieu, saint fort, saint immortel, aie pitié de nous ! » — (Hermann Zotenberg, traduisant La chronique de Jean, évêque de Nikiou, chapitre LXXXIX ; Imprimerie nationale, Paris, 1883, page 373.)
- Un des hymnes — le trisagion — est même composé par les anges — qui l’ont révélé aux fidèles, dans la cathédrale de Constantinople. — (Virgil Gheorghiu, De la vingt-cinquième heure à l’heure éternelle, 1965, p. 60)
- Son anaphore, qui reflète probablement les traditions pré-nicéennes de la Cappadoce, comporte une préface dont la partie finale ne se distingue pas vraiment du type représenté par la préface déjà citée des Constitutiones Apostolorum VIII : la cour céleste chante le trisagion. — (Cinquante années d'études médiévales à la confluence de nos disciplines : actes du colloque organisé à l'occasion du cinquantenaire du CESCM, Poitiers, 1er-4 septembre 2003, Université de Poitiers : Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, Éditions Brepols, 2005, p. 359)
Synonymes[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Anagrammes[modifier le wikicode]
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Voir aussi[modifier le wikicode]
- trisagion sur l’encyclopédie Wikipédia