utriculaire

Français[modifier le wikicode]

Dérivé de utricule, avec le suffixe -aire.

(Nom commun 3) Du latin utricularius.

utriculaire \yʁ.ti.ky.lɛʁ\ masculin et féminin identiques

(Médecine) Relatif à l’utricule.
- II est du à une cupulolithiase du canal semi-circulaire postérieur, secondaire à l’accumulation d’otolithes détachés de la macule utriculaire par un mécanisme dégénératif, toxique ou traumatique. — (Ph.Fontaine, Généralités sur les vertiges)

Singulier	Pluriel
utriculaire	utriculaires
\yʁ.ti.ky.lɛʁ\

utriculaire \yʁ.ti.ky.lɛʁ\ féminin

(Botanique) Plante aquatique qui porte des utricules qui peuvent s’ouvrir pour capturer des petits animaux.
- Les Utriculaires, plantes qui vivent sous l’eau, sont munies de petites vessies habituellement submergées. Au moment de la floraison, ces outres se remplissent d’air, se font légères, viennent flotter à la surface où elles soutiennent les fleurs, puis de nouveau s’enfoncent et nagent entre deux eaux. — (Édouard Grimard, La Plante : botanique simplifiée, Paris : Hetzel, 1865, volume 1, page 27)

Singulier	Pluriel
utriculaire	utriculaires
\yʁ.ti.ky.lɛʁ\

utriculaire \yʁ.ti.ky.lɛʁ\ masculin

(Vieilli) Sonneur, joueur de cornemuse.
- Les Utriculaires étaient, chez les Romains, des joueurs d’instruments, faits en peau, à peu près de la forme d’une outre , et qui paraissent avoir été la même chose que notre cornemuse. — (François-Marie Bourignon, Recherches topographiques historiques, militaires et critiques, sur les antiquités gauloises et romaines de la province de Saintonge, J. A. Meaume, Saintes, 1800, page 191)

Singulier	Pluriel
utriculaire	utriculaires
\yʁ.ti.ky.lɛʁ\

utriculaire \yʁ.ti.ky.lɛʁ\ masculin

(Antiquité, Histoire) Métier concernant les outres dont la fonction exacte demeure imprécise (peut-être lié au transport fluvial avec des embarcations soutenues par des outres).
- On sait que l’utriculaire exploite des radeaux qui, soutenus par des outres, sont particulièrement aptes à la navigation sur les marais. — (Michel Gayraud, Narbonne antique : des origines à la fin du III^e siècle, Diffusion de Boccard, 1981, page 531)