white flight

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Emprunt de l’anglais white flight, littéralement « fuite des blancs », flight désignant ici la fuite et non pas le vol (d’oiseau). L’expression est utilisée, aux États-Unis, pour désigner l’exode des populations blanches des centres-villes américains après la fin de la ségrégation raciale.

Locution nominale [modifier le wikicode]

white flight \wajt.flajt\ masculin

  1. (Sociologie) (Anglicisme) Migration des populations blanches, ou de classe moyenne, des quartiers où s’installe une population noire (aux États-Unis), d’origine étrangère ou pauvre.
    • La concentration des personnes d’origine étrangère dans les grands centres urbains ne serait-elle pas due à la fuite xénophobe des natifs hors de la ville, fuite analogue au « white flight » qui fut observé aux États-Unis il y a quelques décennies  ? — (Patrick Sabourin, Michèle Tribalat. Les Yeux grands fermés, 16 janvier 2011)
    • La population blanche, souvent plus aisée, s’en va tenter sa chance ailleurs. C’est le white flight. Ceux qui reste doivent affronter une économie qui périclite. — (Sylvain Margain, Forbidden Places : Explorations insolites d’un patrimoine oublié, 2009)
    • Le phénomène de « White Flight » (la fuite des Blancs) a été longtemps ignoré en Grande-Bretagne, où il est considéré comme un problème américain. On a prétendu que des immigrants, qui sont arrivés dans les années 1950 et 1960, avaient occupé les catégories de logements les plus défavorisés, et déjà abandonnés par la population blanche, mieux placée dans la course à une mobilité sociale ascendante. — (Susan Ball et Petros Petsimeris, « Greater London : cosmopolis ou cité des communautés ? », dans Antonio Da Cunha et Laurent Matthey, La ville et l’urbain : des savoirs émergents, 2007)
    • La distribution géopgraphique inégale de ces deux populations (centre-ville à forte implantation de familles maghrébines ; quartiers périphériques plus résidentiels) entraîne des clivages accentués par le phénomène connu sous le nom anglo-saxon de white flight (désertion, par les familles belges, des écoles où la proportion d’étrangers dépasse un certain taux). — (A. Grisay, « Des écoles primaires “performantes” dans l’agglomération bruxelloise », dans Marcel Crahay, Évaluation et analyse des établissements de formation, 1994)

Traductions[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Anglais[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Littéralement white flight, « fuite blanche (des blancs) », flight désignant ici la fuite et non pas le vol (d’oiseau). L’expression est utilisée pour l’exode des populations blanches des centres-villes américains après la fin de la ségrégation raciale.

Locution nominale [modifier le wikicode]

white flight \ˈwaɪt.ˌflaɪt\

  1. (Sociologie) White flight.
    • But a major factor, too, has been the exodus of black residents to the suburbs, which followed the white flight that started in the 1960s.
      Mais un facteur majeur est aussi l’exode des habitants noirs vers les banlieues, qui a suivi la white flight [fuite des Blancs] qui a commencé dans les années 1960. — (« Detroit Census Confirms a Desertion Like No Other », New York Times, 22 mars 2011)

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

  • white flight sur l’encyclopédie Wikipédia (en anglais)