à demeure
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Locution adverbiale [modifier le wikicode]
à demeure \a də.mœʁ\
- De manière à rester dans le même endroit, dans le même état, à demeurer stable, à n’être pas déplacé.
Il n’avait fait jusqu’ici que des séjours dans notre ville : il y est maintenant à demeure.
- Dans les autres pays on forme les cafeteries en semant la cerise en pépinière ou mieux à demeure, si le quartier est pluvieux. — (« Café », dans le Dictionnaire du commerce et de l’industrie, Bruxelles : à l’imprimerie de A. Cauvin, 1837, volume 1, page 414)
- Partant, son entrée dans le monde et ses premiers pas dans le champ de l’action pratique ne sont, le plus souvent, qu’une suite de chutes douloureuses ; il en reste meurtri, et, pour longtemps, froissé, parfois estropié à demeure. — (Gustave Le Bon, Psychologie des foules, Alcan, 1895, livre II)
- Depuis quelques années, des couples de commerçants enrichis, que le comité de propagande enrôle, ont acheté des villas et habitent Beaume à demeure. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 41)
Dérivés[modifier le wikicode]
- On dit aussi, en termes de jurisprudence, à perpétuelle demeure.
- (Agriculture) labourer à demeure, donner le dernier labour avant de semer.
- (Agriculture) semer à demeure, répandre la semence dans un lieu d’où la plante ne doit pas être transplantée.
- On sème à demeure le persil, le cerfeuil.
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « à demeure [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « à demeure [Prononciation ?] »