acide palmitique
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (1841)[1] Mot composé de acide et de palmitique, car cet acide gras a été découvert par le chimiste français Edmond Frémy dans l’huile de palme saponifiée.
Attestations historiques[modifier le wikicode]
- (1841)[1]
On sépare ainsi les acides oléique et palmitique qu'on dissout tous les deux dans l'alcool bouillant. L'acide palmitique cristallise seul par refroidissement.
— (John Stenhouse, Examen chimique de l'huile de palmier et du beurre de cacao, Bibliothèque universelle de Genève, 1841, page 216)
Locution nominale [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
acide palmitique | acides palmitiques |
\a.sid pal.mi.tik\ |
acide palmitique \a.sid pal.mi.tik\ masculin, généralement indénombrable
- (Biochimie) Acide gras saturé constitué d’une chaîne de 16 atomes de carbone : H3C – (CH2)14– COOH.
- Les corps gras sont des éthers composés ou glycérides tertiaires formés par la glycérine et divers acides gras à teneur élevée en carbone. Les glycérides les plus répandus sont ceux des acides stéarique, palmitique et oléique. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 3)
- Si l'huile de palme est la plus utilisée au monde, c'est parce qu'elle est l'une des moins chères à produire tout en ayant un goût neutre et qu'elle se travaille facilement, comme le beurre. Les industriels l'emploient donc à tour de bras dans les tablettes de chocolat, les chips, les margarines, les sauces, les pains, les brioches, les biscuits, les pâtes à tartiner, les mayonnaises... Or, l'acide palmitique est riche en acides gras saturés, lesquels augmentent le taux de cholestérol dans le sang et favorisent le diabète.— (Gwendoline Dos Santos – Manger intelligent- Le Point N°2236-16 juillet 2015))
Synonymes[modifier le wikicode]
- acide cétylique
- acide éthalique (Vieilli)
- acide hexadécanoïque (nom systémique)
Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]
Hyperonymes[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
- Allemand : Palmitinsäure (de) féminin
- Anglais : palmitic acid (en)
- Arabe : حمض النخليك (ar)
- Basque : azido palmitiko (eu)
- Bulgare : палмитинова киселина (bg) féminin
- Catalan : àcid palmític (ca) féminin
- Chinois : 棕榈酸 (zh) (棕櫚酸) zōnglǘ suān
- Croate : palmitinska kiselina (hr)
- Danois : palmitinsyre (da)
- Espagnol : ácido palmítico (es) masculin
- Espéranto : palmita acido (eo)
- Estonien : palmitiinhape (et)
- Finnois : palmitiinihappo (fi)
- Gaélique irlandais : aigéad pailmíteach (ga)
- Galicien : ácido palmítico (gl) masculin
- Hébreu : חומצה פלמיטית (he)
- Hongrois : palmitinsav (hu)
- Indonésien : asam palmitat (id)
- Italien : acido palmitico (it) masculin, acido cetilico (it)
- Japonais : パルミチン酸 (ja) parumichin san
- Letton : palmitīnskābe (lv) féminin, cetilskābe (lv) féminin
- Néerlandais : palmitinezuur (nl) neutre
- Norvégien : palmitinsyre (no)
- Persan : پالمیتیک اسید (fa)
- Polonais : kwas palmitynowy (pl) masculin
- Portugais : ácido palmítico (pt) masculin, ácido cetílico (pt) masculin
- Russe : пальмитиновая кислота (ru) féminin, гексадекановая кислота (ru) féminin
- Serbe : palmitinska kiselina (sr) féminin
- Slovaque : kyselina palmitová (sk)
- Suédois : palmitinsyra (sv) commun, cetylsyra (sv) commun, cetynsyra (sv) commun
- Tchèque : kyselina palmitová (cs)
- Télougou : పామిటిక్ ఆమ్లం (te)
- Turc : palmitik asit (tr)
- Ukrainien : пальмітинова кислота (uk), гексадеканова кислота (uk)
Prononciation[modifier le wikicode]
- Paris (France) : écouter « acide palmitique [a.sid pal.mi.tik] »
Voir aussi[modifier le wikicode]
- acide palmitique sur l’encyclopédie Wikipédia
Références[modifier le wikicode]
- Christian Meyer, éditeur scientifique, Dictionnaire des sciences animales, Cirad, Montpellier, France, 2024
- ↑ a et b Pierre de Menten de Horne, Dictionnaire de chimie: Une approche étymologique et historique, , Éd. De Boeck, Bruxelles 2013. , page 32., Références bibliographiques (pdf, 1.56 Mo)