envoyer au bain
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Locution verbale [modifier le wikicode]
envoyer au bain \ɑ̃.vwa.je o bɛ̃\ (se conjugue → voir la conjugaison de envoyer)
- Envoyer promener.
Nos Boches qui ne quittent pas les environs de la cantine viennent encore mendier, mais cette fois je les envoie au bain.
— (Arnould Galopin, Les poilus de la 9e, Albin Michel, 1915)Croyez-vous pourtant que si j’allais dire à quelques personnalités haut placées : « Ayez donc la bonté de reprendre ces traditions de raffinement, d’élégance dans la force, qui paraissent tombées en désuétude depuis M. de Morny », ils ne m’enverraient pas au bain ? Et Dieu sait pourtant, en fait de bains…
— (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)Tu parles si je l’ai envoyé au bain ! Je lui ai dit : « Je n’aime pas les feignants, je trouve qu’un homme doit travailler, je travaille bien, moi ! »
— (Jean Galtier-Boissière, La Bonne vie, Bernard Grasset, 1925)Au matin : sur pied, astiqués, recta. Louis-Philippe serait venu à genoux nous demander un service, on l’aurait envoyé au bain. Et comment !
— (Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947)
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « envoyer au bain [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « envoyer au bain [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « envoyer au bain [Prononciation ?] »