(XVIe siècle) Par l’intermédiaire du turc ottoman مفتی, muftî, de l’arabe مفتي, muftî (« interprète »), participe de aftā « donner une consultation, répondre sur une question de droit » → voir fatwa qui lui est apparenté.
La charge de cadis lesker est mise chez les Turcs au rang des dignités ecclésiastiques. […] Le cadis lesker est regardé comme le lieutenant du mufti.— (Antoine Morison, Relation historique, d'un voyage nouvellement fait au mont de Sinaï, 1714)
Lorsqu’il s’agit de délibérations importantes, ils [les vizirs] sont admis dans le conseil du cabinet avec le grand-vizir, le mufti & les cadileskers. Ce sont eux qui écrivent ordinairement le nom du grand-seigneur au haut de ses ordonnances, & le sultan pour les autoriser, fait apposer son sceau au-dessous de son nom.— (L’Encyclopédie)
La réponse du mufti doit commencer par la formule liminaire religieuse courante, la basmala, suivie d’une formule d’action de grâces. S’il s’agit d’une fatwa demandée par le Prince, le mufti ajoutera à la basmala une prière attirant les grâces du ciel sur le consultant.— (Émile Tyan, Histoire de l'organisation judiciaire en pays d'islam, tome 1, Leyde : chez E. J. Brill, 2e éd., 1960, page 229)
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