enfiévrer
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Verbe [modifier le wikicode]
enfiévrer \ɑ̃.fje.vʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Rendre fiévreux.
L’excès de fatigue enfièvre ma nuit.
— (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 315)
- (Sens figuré) Exciter, agiter fébrilement.
Mais que leur dire, comment leur faire entendre le haut souci qui l’enfiévrait, sans leur confier le secret qu’il avait caché même à son frère ?
— (Émile Zola, Les Trois Villes : Paris, 1897)Tu t’es détaché de mes flancs enfiévrés pour descendre dans le sommeil, comme dans une onde bienfaisante où baignent tes bras étendus.
— (Marguerite Burnat-Provins, Le Livre pour toi dans la bibliothèque Wikisource , LIII. « Tu descends dans le sommeil », E. Sansot et Cie, 1907, page 110)On a évoqué triomphalement des héros militaires ; des hommes ont pensé : « Et moi ! », et se sont enfiévrés, montrant ce qu’ils pensaient […]
— (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
Traductions[modifier le wikicode]
- Anglais : enfever (en)
- Espagnol : afiebrarse (es), acalenturarse (es)
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « enfiévrer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « enfiévrer [Prononciation ?] »
Références[modifier le wikicode]
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (enfiévrer), mais l’article a pu être modifié depuis.