glaiseux

Français[modifier le wikicode]

Dérivé de glaise, avec le suffixe -eux.

glaiseux

Qui est de la nature de la glaise.
- « — Que voulez-vous, les vents contraires ont soufflé jusqu’à avril ; en mai, le sol est devenu glaiseux ; en juin, il s’est craquelé ; au début de juillet apparurent les premières tornades. — (Paul Morand, L’Homme pressé, 1941)
- Mais la terre jaunâtre et glaiseuse du Perche, désignée dans le pays sous le nom de gruette ou de bournais, exige périodiquement des marnages, en raison de son acidité. — (Jean Vassort, Une Société provinciale face à son devenir: le Vendômois aux XVIII^e et XIX^e siècles, 1995, page 29)
- Après le repas, Papa nous a conduits jusqu’à la forêt de Kigwena pour voir les babouins. Nous avons marché presque une heure sur un petit sentier glaiseux sans rien repérer, excepté quelques touracos verts. — (Gaël Faye, Petit Pays, Grasset, 2016, page 34)

Singulier et pluriel
glaiseux \ɡlɛ.zø\

glaiseux \ɡlɛ.zø\ masculin, singulier et pluriel identiques (pour une femme, on dit : glaiseuse)

(Péjoratif) Paysan.
- Le glaiseux et ses lardons — (titre du pastiche de la fable de La Fontaine, "Le Laboureur et ses enfants", V, 9)
- Si peu qu'il reste de terre héréditaire, si révoltés qu'en soient les hoirs, les seuls glaiseux peuvent dire ce que ça peut recoller aux pieds. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 276)
- Pitié! Je ne suis qu'un glaiseux! — (Jean-Louis Janssens, Zarla #2 - Le dragon blanc, éditions Dupuis, 2008, page 40)

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (glaiseux), mais l’article a pu être modifié depuis.