patronage
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
patronage | patronages |
\pa.tʁɔ.naʒ\ |
patronage \pa.tʁɔ.naʒ\ masculin
- Rapports de protection qui existaient à Rome entre les patrons et leurs clients.
(Par extension) Protection qu’un homme puissant accorde à un homme d’une condition inférieure.Le patronage de ce ministre lui a été fort utile.
- Protection d’un saint-patron.
Une chapelle sous le patronage de saint Pierre.
Ces patronages sont beaux : chaque ville avait ainsi son petit dieu propre comme une cité grecque ; seulement le dieu grec victorieux est pour une ville de braves et de conquérants ; ici le saint souffrant est pour un troupeau de malheureux opprimés.
— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Association qui donne protection et secours aux pauvres.
Œuvre de patronage des enfants orphelins. - Colonie de vacances d’un patronage.
- (Par extension) Local où se réunissent les enfants ou adolescents qui en reçoivent le bénéfice de l’association.
Y a pas de patronage cet après-midi, le curé, y fait un enterrement et pis ma mère elle est partie voir mon père à l'hôpital, elle a pas pu m'emmener, c'est interdit pour les enfants.
— (Jean-Marc Lelong, Carmen Cru # 2 - La dame de fer, 1985, éditions France Loisirs, Paris, page 30)Il a passé sa journée au patronage.
- (Histoire) Droit qu’un prélat ou un seigneur laïque avait de nommer à un bénéfice ecclésiastique.
Sa terre lui donnait droit de patronage sur cette chapelle.
- (Par extension) (Plus rare) Contrôle exercé par la puissance publique sur le clergé.
Elles adressèrent au gouvernement les remontrances les plus énergiques, et lui recommandèrent d’assumer lui-même le patronage du clergé.
— (Anonyme, Mexique.- Situation des partis, Revue des deux Mondes, 1829, tome 1)
- (Économie) Soutien moral explicite, parrainage apporté à une personne, une manifestation ou une organisation.
- (Canada) (Vieilli) (Anglicisme) Favoritisme du parti au pouvoir envers ses amis (donateurs, ex-députés, etc). De nos jours, dans le cas des faveurs aux donateurs, on dit plutôt retour d'ascenseur, quoique ce terme serve aussi dans d'autres contextes.
Il arrive cependant que des fonctionnaires soient impliqués dans une relation de patronage.
— (Nicole Aubé, Raymond Hudon et Vincent Lemieux, L'étude du patronage des partis provinciaux du Québec, de 1944 à 1970, volume 13, numéro 1, 1972, page 133 → lire en ligne)
Synonymes[modifier le wikicode]
Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
- Anglais : sponsorship (en) (5)
- Espéranto : patronado (eo)
- Ido : protekto (io)
- Norvégien : beskyttelse (no)
- Portugais : patrocínio (pt), patronato (pt), apadrinhamento (pt)
- Russe : покровительство (ru) pokroviteľstvo
Prononciation[modifier le wikicode]
- \pa.tʁɔ.naʒ\
- France : écouter « patronage [pa.tʁo.naʒ] »
Anagrammes[modifier le wikicode]
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références[modifier le wikicode]
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (patronage)
- « patronage », FranceTerme, Délégation générale à la langue française et aux langues de France.