(1680) De l’argot moyen français polir (« voler »), venant du latin polire (« polir »). Comme souvent pour les mots d’argot, le lien sémantique est obscur.
« Une satanée p’tite polissonne », jugeait Lazarre, qui aurait remué ciel et terre pour elle. « Une engeance du diable », marmonnait Salomé, qui gardait le vieux pot de grès plein de p’tits becs sucrés exprès pour la fillette.— (Lucy Maud Montgomery, Le Monde merveilleux de Marigold, Montréal, Québec Amérique, 1991, page 215)
Gribovitch capta le regard amusé et condescendant de Karine ; la polissonne le déshabillait et imaginait le grand échalas en tenue d’Adam, crâne dégarni et lunettes tombant sur son long nez.— (Pierre Lucas, Mise en Seine pour demoiselles, collection Police des mœurs, volume n° 221, 2014)
Personne malhonnête.
J’ai été chercher cette polissonne, j’ai trouvé sa trace et l’ai conduite à la place où elle avait sauté la barrière pour explorer le bien d’autrui.— (Jacques Martin, Paul Martin et André Guex, Le Rendez-vous américain : correspondance et journal inédits, Paris, Plon, 1975, page 102)
Première personne du singulier du présent de l’indicatif depolissonner.
Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif depolissonner.
Vous avez fait aller les autres, papa, la petite vous tient et vous polissonne…— (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
Première personne du singulier du présent du subjonctif depolissonner.
Troisième personne du singulier du présent du subjonctif depolissonner.
Deuxième personne du singulier de l’impératif depolissonner.