Les péniches ne pouvaient mouiller à Tancarville faute d'abri, elles sont descendues à La Roque, à 4 kilomètres plus en aval, en un point où il n'y a ni mascaret, ni ételles.— (Le Génie civil, 1882, vol. 2 , p. 99)
D’après M. l’ingénieur Renaud, auteur du projet du canal du Havre à Tancarville, l’exécution de cet ouvrage permettrait de réduire de 2 francs par tonne le prix du fret de Paris au Havre, et cette simple économie suffirait pour assurer à ce dernier port la clientèle de tout le bassin de la Seine au détriment d’Anvers.— (L. Simonin, « Les grands ports de commerce de la France : Le Havre et le bassin de la Seine », dans Revue des Deux Mondes, 1878, tome 25, p. 856)
Cherchant toujours le rapprochement maximum entre les deux rives, un « syndicat d’étude du tunnel routier sous la Seine » proposait en 1937 différents tracés de tunnels dont l’un reliant directement Le Havre à Honfleur pour un parcours total entre les deux villes de 9,6 km. Le pont sera finalement construit à Tancarville pour un certain nombre de raisons techniques : […]. En raison de la parenthèse imposée par la seconde guerre mondiale, le pont ne sera finalement mis en service qu’en 1959.— (Bruno Lecoquierre, L'estuaire de la Seine : espace et territoire, Publications des Universités de Rouen et Le Havre, 1998, p. 119)