(Vers 1370) Du bas latin jejunum lui-même dérivé du latin jejunus (« à jeun » ou « affamé ») ainsi appelé « parce qu’on le trouve toujours moins plein que les autres » parties de l’intestin.[1]
Le jéjunum, ainsi appelé parce qu’à l’examen cadavérique on ne trouve dans sa cavité que peu ou point de matières alimentaires, se compose de la moitié de l’intestin grêle qui fait suite au duodénum.— (Louis Auzoux, Leçons élémentaires d’anatomie et de physiologie humaine et comparée, Labé / J. Dumaine, 1858, page 44)
Mais je me sens une boule sur le jéjunum qui m’oppresse au point que je voudrais m’acheter une robe neuve, une belle robe comme celle de Mme Baoghal, une robe française.— (Raymond Queneau, Le Journal intime de Sally Mara, 1950, dans Les Œuvres complètes de Sally Mara, Gallimard, « L’Imaginaire », 1989, page 53)