Orianenburg
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- De Oranienburg avec métathèse.
Nom propre [modifier le wikicode]
Orianenburg
- Erreur relativement fréquente de Oranienburg.
Arausionis Castrum, Arausionensis Burgus, Orianenburg, ville de Prusse.
— (Pierre Charles Ernest Deschamps, Dictionnaire de géographie ancienne et moderne à l’usage du libraire et de l’amateur de livres, 1870, p. 91 (lire en ligne))Mandel ne put donc revenir en France sur le Massilia. Il ne connaît plus que la captivité décidée par les représentants de Vichy au Maroc, au Portalet, puis à partir du 22 novembre 1942 les camps nazis à Orianenburg et à Buchenwald.
— (Centre Aquitain de Recherches en Histoire Contemporaine, Dictionnaire des parlementaires d’Aquitaine sous la Troisième République, Université Michel de Montaigne-Bordeau 3, 1998, p. 304 ISBN 9782867812316)Désormais, on les place [les juifs immigrés à Berlin] à Chemnitz, Rostock ou Cottbus, parce que Francfort, Hambourg ou Berlin sont saturés. Mercredi dernier, le maire d’Orianenburg a annoncé en grande pompe l’installation dans sa ville de la première entité juive depuis la Deuxième Guerre mondiale : 100 juifs de Russie, d’Ukraine, des pays Baltes et de Moldavie, arrivés depuis 1997, vont se fédérer en association, à quelques kilomètres de l’ancien camp de concentration de Sachsenhausen.
— (Françoise Chaptal, « Je porte la kippa et je n’ai jamais eu peur », Liberation, 12 août 2000 (lire en ligne))À la fin de cette même année 1942, l’Office d’attribution du travail désigné sous le chiffre D.I.V, situé à Orianenburg, près de Berlin, fait savoir à tous les camps de concentration qu’il est devenu nécessaire de faire travailler chaque détenu selon sa spécialité professionnelle.
— (Carl Schrade, Le Vétéran : Onze ans dans les camps de concentration, 2011, ISBN 9782213663968)Du coup, j’ai fait toute la guerre au Stalag 43, en Prusse, à Orianenburg, après un séjour assez court dans un autre camp, le Struthoff, en Alsace.
— (Gérard Cattant, Viens ! On rentre à pied, 2013, ISBN 9782312011783)Orianenburg, une ville allemande si tranquille.
— (Intitulé d’un article publié sur Les Lettres d’ivoire (cervieres.com), 4 mars 2015 (lire en ligne))Un à deux policiers veillent en permanence devant la synagogue de la rue Orianenburg, à Berlin, et, comme dans un aéroport, les contrôles de sécurité à l’entrée du bâtiment sont devenus la norme.
— (Pierre Avril, En Allemagne, la grande peur de la communauté juive, sur le site lefigaro.fr, 25 février 2020 (lire en ligne))Mieux vaut tard que jamais. Le tribunal de la ville de Neuruppin en Allemagne a prononcé un acte d’accusation à l’encontre d’un ancien gardien du camp nazi de Sachsenhausen à Orianenburg au nord de Berlin, pour avoir « sciemment et volontairement aidé et encouragé le meurtre de plus de trois-mille cinq-cent déportés entre 1942 et 1945.
— (Shraga Blum, Allemagne : un nazi centenaire inculpé, sur le site lphinfo.com, 9 février 2021 (lire en ligne))