bastionner
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Verbe [modifier le wikicode]
bastionner \bas.tjɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Fortifier, garnir de bastions.
Les gens de Darnétal avaient bastionné le bout des rues et environné les remparts de gabions.
— (Georges d’Esparbès, Le Roi, 1901)
- (Sens figuré) Protéger.
Gazonal, en homme excessivement pénétrant, crut que le peintre et Bixiou voulaient, pour lui apprendre à connaître Paris, lui faire payer mille francs le déjeuner du Café de Paris, car le fils du Roussillon n’avait pas encore quitté cette prodigieuse défiance qui bastionne à Paris l’homme de province.
— (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)Debout et fier sur une patte, ou assis et roulant d'une seule main sa cigarette, ou bastionné traîtreusement par le journal Le Temps, déployé, il est là.
— (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, 1922)
Dérivés[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
- Anglais : bulwark (en)
- Espagnol : abaluartar (es)
- Italien : bastionare (it)
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « bastionner [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « bastionner [Prononciation ?] »
Anagrammes[modifier le wikicode]
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références[modifier le wikicode]
- « bastionner », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- « bastionner », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage