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Leur père était veuf. Il était peintre en bâtiment, il avait parfois des coliques de plomb et n’était pas toujours commode.— (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 73)
Jean Méténier mourut à l’hôpital, à l’âge de quarante-neuf ans. Il se coucha un soir, lourd comme une pierre, et pendant quatre jours se tordit à cause de ses coliques de plomb. Puis il crispa ses poings, s’étendit sur le dos et sentit peser ses sept enfants dans son crâne.— (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 179)
C’est un bien joli métier ; ceux qui le font, au bout d’un mois ou deux, attrapent la colique de plomb... Sur trois coliqués, il y en a un qui crève... Par exemple, faut être juste, les deux autres crèvent aussi... mais à leur aise... ils prennent leur temps... se gobergent et durent environ un an, dix-huit mois au plus. Après ça, le métier n’est pas si mal payé qu’un autre, et il y a des gens nés coiffés qui y résistent deux ou trois ans... Mais ceux-la sont les anciens, les centenaires des blanc-de-cérusiens.— (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, tome 2, 1888, page 277)
Et comment croyez-vous que je suis arrivé à l’âge que j’ai ? répondit-il. Dans ce pays, ajouta-t-il, où on attrape facilement des coliques de plomb pour peu qu’on se « découvre ».— (Jean Giono, Le Bal, 1962, inLes Récits de la demi-brigade, page 57)