décevance
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- → voir décevant
Attestations historiques[modifier le wikicode]
- (XIIe siècle) Se m’ociez ainsi par decevance. — (Couci, XVI)
- (XIIIe siècle) …Affermerent et recognurent par devant nous que eus, pour le commun profit, et pour oster les fraudes, les decevences et les mesprensures de leur mestier… — (Liv. des mét. 374)
- Il se traïst ausi à noz, et noz monstra le [la] dechevance que ses compains li avoit fet. — (Philippe de Beaumanoir, XXI, 29)
- (XVe siècle) Je pensoie bien que toutes ces douces paroles que Gisebrest Mahieu nous rapporta l’autre jour, ce n’estoit que decevance. — (Jean Froissart, II, II, 54)
- (XVIe siècle) Ne faisons pas tant des plaisans ; Partout il y a decevance. — (Clément Marot, I, 211)
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
décevance | décevances |
\dɛ.sə.vɑ̃s\ |
décevance \dɛ.sə.vɑ̃s\ féminin
- (Littéraire) (Rare) (Désuet) Action de décevoir, de tromper, d’abuser.
Mais cette énumération insolite avec ses pestes et ses brouillards est rapidement évacuée par la triste sentence de Hegel; la futuration, inscrite dans le regret et la décevance, se transforme en parturition.
— (Jean-Clet Martin, Variations: la philosophie de Gilles Deleuze, 1993)
Traductions[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (décevance)