honneurs de la guerre
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Locution nominale [modifier le wikicode]
honneurs de la guerre \ɔ.nœʁ də la ɡɛʁ\ masculin pluriel
- (Militaire) Respect du vainqueur au vaincu, qui évite ainsi les humiliations qui lui serait réservées, et obtient, avant de quitter la place, de garder ses armes en totalité ou en partie → voir la tête haute.
La journée du 7 septembre est occupée à des négociations, car l'article premier demande pour l'armée de Lévis les honneurs de la guerre, ce que refuse le général anglais. « Toute la garnison de Montréal doit mettre bas les armes et ne servira pas pendant la présente guerre », écrit-il en marge du texte.
— (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, page 470)- (Sens figuré) Sortir d’un procès ou d'un litige avec les honneurs de la guerre.
Le cours de B… est le plus suivi de la ville ; un jour, à propos d’une leçon sur la philosophie grecque, il a été dénoncé ; l’évêque s’est plaint, on a parlé de destitution à Paris et ici ; on exigeait une rétractation. Il a tenu bon, a eu les honneurs de la guerre ; le jour décisif où il devait reprendre la parole, nul ne savait l’issue, et s’il n’allait pas faire par ordre une rétractation publique : néanmoins il n’y a pas eu une personne de plus à son cours.
— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
Traductions[modifier le wikicode]
Voir aussi[modifier le wikicode]
- honneurs de la guerre sur l’encyclopédie Wikipédia