limoger

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1916) Du nom de la ville de Limoges, chef-lieu de la 12e région militaire où, en 1914, le maréchal Joffre assigna à résidence des officiers généraux qu’il avait relevés de leur commandement au début de la Première Guerre mondiale. L’expression n’a cependant été utilisée qu’à partir de 1916.

Verbe [modifier le wikicode]

limoger transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Destituer un officier général de ses fonctions. Le terme « limoger » ne s'applique, par analogie, que pour des personnes occupant un poste élevé.
    • Le gouvernement limogeait les chefs, et nommait le général Pétain — (Roger Martin du Gard, Épil., 1940, p.812)
    • Mme Verdurin disait : « C’est désolant, je vais téléphoner à Bontemps de faire le nécessaire pour demain, on a encore « caviardé » toute la fin de l’article de Norpois et simplement parce qu’il laissait entendre qu’on avait « limogé » Percin. » Car la bêtise courante faisait que chacun tirait sa gloire d’user des expressions courantes, et croyait montrer qu’elle était ainsi à la mode comme faisait une bourgeoise en disant, quand on parlait de M. de Bréauté ou de Charlus : « Qui ? Bebel de Bréauté, Mémé de Charlus ? » — (Marcel Proust, Le temps retrouvé, 1927)
    • Selon lui, la fin de l’exigence remonte à l’épilogue de l’ère Hubert Fournier, limogé en décembre 2015 : « Durant les trois ans et demi avec Bruno Genesio, il y avait des excuses à tout va pour surprotéger et dédouaner les joueurs ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 7 octobre 2022, page 19)

Synonymes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Références[modifier le wikicode]