lomm

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Lomm

Breton[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1633)[1] Du vieux breton lom (nu)
 Référence nécessaire
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Victor Henry suppose un celtique * lommen, pour *lop-men, qu’il rapproche du grec ancien λάπ-τειν et du lituanien làk-ti (« lécher, siroter »)[2].
À comparer avec les mots llwm en gallois, lom en cornique, loimm, lom en gaélique.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
lomm lommoù

lomm \ˈlɔmː\ masculin

  1. Goutte.
    • Ya, ha pa ho kwelan, e seblant d’in her gwelet, henvel-poch oc’h outan evel daou lomm dour ; ganen-me eo bet mevel epad tri bloaz. — (Loeiz ar Flocʼh, Tri mab an toer koz, in Mouez ar Vro, Montroulez, 1916)
      Oui, et quand je vous vois, il me semble le voir, vous êtes exactement semblable à lui comme deux gouttes d’eau ; il a été valet avec moi pendant trois ans.
    • Tri lomm mel a oa ganto en o figoz; al lommou mel a lezjont ganimp, hag e kemerjont diouzimp tri lomm gwad en o lecʼh. — (Tonkadu bugale Usnacʼh, adapté par Roparz Hemon, in Gwalarn, no 11, automne 1927, page 56)
      Ils avaient trois gouttes de miel dans leur bec ; ils nous laissèrent les gouttes, et nous prirent trois gouttes de sang à la place.
  2. Coup (à boire).
    • Hag hen d’ar cʼhrinenn da azeza eur pennadig da zibri eun tamm bara kig-sall, ha da eva eul lomm jistr […]. — (Ivon Krog, Eur zacʼhad marvailhou, Buhez Breiz, 1924, page 172)
      Et il alla s’asseoir un moment sur un endroit sec pour manger un morceau de pain avec du lard et boire un coup.
  3. (Sens figuré) Quantité modeste, insignifiante, rien.
    • Ne welan lomm.
      Je n’y vois goutte.

Dérivés[modifier le wikicode]

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. Martial MénardDevri : Le dictionnaire diachronique du breton, 2018 → consulter cet ouvrage
  2. Victor Henry, Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1900lire sur wikisouce