m’enfin
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (XXe siècle) Crase de mais enfin, qui est devenue célèbre grâce à la bande dessinée Gaston Lagaffe de Franquin, dans laquelle le héros l’emploie lorsqu’il est totalement dépassé par la situation.
Interjection [modifier le wikicode]
m’enfin \m‿ɑ̃.fɛ̃\
- (Familier) Interjection qui exprime un léger énervement, de l’impatience, de la contrariété, de l'indignation ou de l’étonnement.
- – Ah beh alors là,c'est le pompon ! Dites donc, je savais que la crise, elle empêchait les gens de dormir, m’enfin là on pousse la plaisanterie un peu loin ! — (Caroline Vermalle, L'Avant-dernière chance, Éditions Calmann-Lévy, 2009)
- Comment écouter une femme sans la moindre difficulté
[…] > Ne pas lui dire : « Calme-toi », « Ce n'est pas si grave » ou « M’enfin chérie ». — (Catherine Sandner, Manuel à l'usage des hommes pour (enfin) comprendre les femmes, Éditions Hachette, 2010) - Comment l'éduquer si je ne donnais pas l'exemple. M’enfin, des fois, ça fait du bien de se soulager... La preuve : je me sentais toute guillerette ! — (Aude-Emmanuelle, Pour qu'hier finisse enfin, Édité par Aude Guedon, 2012, p. 339)
Conjonction [modifier le wikicode]
m’enfin \m‿ɑ̃.fɛ̃\
- (Familier) Mais bon.
C'est vrai que c'est pas une flèche, m’enfin, il est pas complètement débile non plus, quoi.
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Vosges) : écouter « m’enfin [Prononciation ?] »