mur des Fédérés

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(c. 1880) Composé de mur et de fédéré. L’appellation n’est pas attestée, dans la presse et les livres, aussitôt après la Commune.

Nom propre [modifier le wikicode]

mur des Fédérés \myʁ de fe.de.ʁe\ masculin

Plaque commémorative sur le mur des Fédérés.
La Veuve du fusillé devant le mur des Fédérés, tableau d’Ernest Pichio (1877).
  1. (Funéraire) Partie de l’enceinte du cimetière du Père-Lachaise, à Paris, devant laquelle 147 fédérés, combattants de la Commune, ont été fusillés par l’armée versaillaise à la fin de la Semaine sanglante, en mai 1871.
    • Pas plus que le scandale de cette parade sinistre que les vengeurs de la Commune ont faite si librement, le 24 mai, avec leurs drapeaux rouges et leurs drapeaux noirs dans le cimetière du Père-Lachaise, jusque sous « le mur des fédérés » ! — (Auguste Boucher, Chronique politique, dans la revue Le Correspondant, tome 135, Paris, 1884, page 943)
    • [Rossel] fut fusillé le 28 novembre 1871, en même temps que le Communard Ferré, plusieurs mois après les exécutions du mur des Fédérés. — (Patrick Cabanel, Pierre Laborie, Penser la défaite, éditions Privat, Toulouse, 2002, page 155)
    • C’est ainsi que se trouve interdite la grande manifestation prévue au mur des Fédérés le 25 mai 1913 pour protester contre le projet de loi des trois ans (augmentation de un an de la durée du service militaire en prévision d’une guerre contre l’Allemagne). [...] Le mur des Fédérés devient pour une fois unitaire lors de la montée du 20 mai 1935, juste avant les élections du Front populaire. — (Claude Quétel, Histoire des murs, Place des éditeurs, 2020)

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]