poudre à sécher
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Locution nominale [modifier le wikicode]
poudre à sécher \pudʁ a se.ʃe\ féminin
- Poudre qui était autrefois utilisée pour facilité le séchage de l’encre sur le papier où l’on venait d’écrire.
M. Lardeux tirait sur ses manches de lustrine, tripotait des lettres, changeait de place la poudre à sécher, la boîte aux plumes d’oie, une boîte plate, en cuir bouilli, décorée de fleurs chinoises.
— (Georges David, La pivoine de Tivoli, 1952)Les œufs à la tripe aux concombres étaient à peine servis que monsieur Limont-Meynard exposa les dangers qui menaçaient son ministère : — Je vous le dis tout net : l’État court à sa ruine s’il continue à entretenir des expéditionnaires et des rédacteurs qui n’ont pas le sens de l'État ! L’un emporte chez lui un encrier, l’autre fait ouvertement commerce de poudre à sécher, de sandaraque, de cire à cacheter… sans parler des garçons de bureau qui enlèvent les cendres des cheminées pour les vendre aux blanchisseurs !
— (Georges Coulonges, Les sabots de Paris, Presses de la Cité, 2003 ; édition utilisée : collection Pocket, 2005, pages 58-59)