scier la branche sur laquelle on est assis

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Composé de scier, branche, laquelle et assis.
Expression utilisée pour la première fois par Molière dans une pièce de théâtre, et devenue un adage communément utilisé
 Référence nécessaire
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Locution verbale [modifier le wikicode]

scier la branche sur laquelle on est assis \sje.la.bʁɑ̃ʃ.syʁ.la.kɛl.ɔ̃.nɛ.ta.si\ (se conjugue → voir la conjugaison de scier)

  1. (Sens figuré) Supprimer ou affaiblir un de ses soutiens, quelque chose qui est indispensable au sujet.
    • Après moi le déluge, et ce que deviendront ses autres collaborateurs, je m'en contrefous. Mais je ne veux pas me trouver le bec dans l'eau à quarante-deux ans, après avoir scié la bonne branche sur laquelle j'étais assis ! — (Michel de Saint-Pierre, Le milliardaire, Grasset, 1970, page 77)
    • Avec leurs baïonnettes livrées par l’Italie, ces soi-disant patriotes autrichiens ne remarquaient pas qu’ils sciaient la branche sur laquelle ils étaient assis. — (Stefan Zweig, traduit par Dominique Tassel, Le Monde d’hier, Gallimard, 2013, page 498)

Variantes[modifier le wikicode]

Quasi-synonymes[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

  • France (Lyon) : écouter « scier la branche sur laquelle on est assis [Prononciation ?] »