se mourir
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Verbe [modifier le wikicode]
se mourir \sə mu.ʁiʁ\ pronominal 3e groupe (voir la conjugaison)
- Être sur le point de mourir — Note : Surtout au présent et à l’imparfait de l’indicatif.
- Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, Madame est morte ! — (Jacques Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Henriette-Anne d’Angleterre, 1649)
- Séide: (Il avance, il chancelle.) Frappons… Ciel ! Je me meurs. — (Voltaire, Le Fanatisme ou Mahomet le Prophète, 1741, Le Fanatisme, acte V, scène IV)
- Mais mon père se meurt ! mon père se meurt ! s’écria le Dauphin.
- Hâtez-vous, André, dit Ambroise : le roi est bien mal !
- Le roi a encore trois ou quatre jours à vivre, ne craignez rien, répondit Vésale. — (Alexandre Dumas, La Royale Maison de Savoie : Emmanuel-Philibert, 1852)
- (Sens figuré) (Par analogie) Être en déclin, sur le point de disparaître.
- La soie artificielle, à Anduze ! Ainsi, c’est donc bien vrai, l’un des fleurons de notre France ancienne est en train de s’effriter : la magnanerie se meurt ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « se mourir [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « se mourir [Prononciation ?] »