Discussion:hétérophilie

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Dernier commentaire : il y a 8 ans par Supreme assis dans le sujet Antonyme/synonyme

Antonyme/synonyme[modifier le wikicode]

Nous avons ici un cas d’école de la logique orthodoxale appliquée au sens littéral d’un vocable.
hétérophilie est un mot composé de deux radicaux : hétéro et philie dont chacun est issu du grec. Définir la valeur synonimique ou antonynimique dépend de la base utilisée pour définir le contraire !
Ce qui n’est pas le cas pour homophilie dont le sens est principalement orienté sexualité. Qui donne l’antonyme classé logique : hétérophilie = non-homophilie.
Logiquement donc, dans le domaine sexuel, nous aurons : non-homophilie = hétérophilie, qui ne signifie pas homophobie. Et dans ce cas, il n’y a pas de déduction forte : hétérophilie = homophobie dont l’antonyme est non-homophobie= homophilie
Or, par application de la règle logique non-non = oui, hétérophilie = non-hétéro|non-philie = homophobie.
D’où vient la contradiction ?-- Supreme assis (grain de sel) 15 novembre 2015 à 11:31 (UTC)Répondre

La contradiction vient du fait qu'un mot est un tout quel qu’en soit sa construction. Aussi, quel que soit le nombre de sens qu'il porte, il ne ne peut être opposé que dans un seul avec un autre mot. De plus, il ne faut pas y voir une opposition stricte mathématiquement parlant. Pour chaque mot, les limites des sens sont floues en fonction des contextes, des pensées associées et du locuteur, ce n’est donc pas scientifique d’y appliquer une logique d’un domaine qui n’entre pas dans la conception du langage. --— Lyokoï (Parlons Mort de rire) 16 novembre 2015 à 13:01 (UTC)Répondre
"les limites des sens sont floues en fonction des contextes" : oui, justement. D’où l’intérêt d’appliquer un raisonnement de type logique orthodoxal (qui admet une sortie complémentaire du type (ni-oui ; ni-non)) : il n’y a pas "d’opposition stricte".
"ce n’est donc pas scientifique d’y appliquer une logique" !!!! sans logique, … pas de raisonnement possible, ni de certitude, même approximative.
exemple 1 : un non-homophile, est-il un homophobe ? La réponse est (ni-oui ; ni-non). Cela dépend de l’individu.
exemple 2 : un non-homophile est-il un hétérophile ? La réponse est plus probablement oui = quoi d’autre ?.-- Supreme assis (grain de sel) 17 novembre 2015 à 09:23 (UTC)Répondre
sans logique, … pas de raisonnement possible, ni de certitude, même approximative. Mais qui a dit que l’individu raisonnait toujours avant de parler de choisir ses mots… Le langage est autant l’expression de la logique que des émotions, et je vous mets au défi de me donner la logique de ces dernières…
un non-homophile est-il un hétérophile ? La réponse est plus probablement oui = quoi d’autre ?. Il peut-être bi, asexué voir attiré parce complétement autre chose qui exclut juste l’homophilie.
Je comprends votre volonté de mettre de la logique partout, mais vous allez être déçu de trouver dans les langues que toutes les logiques de fonctionnement sont toujours et en tout temps brouillées par le grand chaos naturel et l’entropie. Vous devriez essayer de regarder le projet de JackPotte (d · c · b) : v:Recherche:Les chemins du langage sur la Wikiversité, vos réflexions y ont beaucoup plus leur place qu’ici. --— Lyokoï (Parlons Mort de rire) 18 novembre 2015 à 16:10 (UTC)Répondre
Hélas, tout est logique dès lors que l’intelligence intervient ! Merci pour le lien vers l’étude de Jackpotte : je vais m’y pencher (sans tomber). Ma réflexion A SA PLACE ICI, pour la bonne raison qu’il faut (éventuellement) préciser des synonymes ou antonymes au mot considéré. Question d’importance. Et justement, pour les définir nous avons besoin de réfléchir à leur pertinence. Et pour réfléchir à leur pertinence, il est nécessaire de présenter clairement la situation (si possible). La logique orthodoxale a au moins l’avantage d’ouvrir la discussion sans l’enfermer dans un choix binaire rédhibitoire. Pour info, je ne suis pas un adepte inconditionnel du grand chaos et de l’entropie Clin d’œil. Nous aurons l’occasion de rediscuter sur ce mode dans les annexes de parlers régionaux. Plus précisément lorsqu’il s’agit d’un mot de langage qu’il faut retranscrire par écrit ! L’application d’une règle stricte sera vite conflictuelle car on ne trouvera pas forcément d’attestation écrite ! Il faut le savoir. La Vérité est quelque fois en dehors de la règle.
Je précise également que votre intervention " Il peut-être bi, asexué voir attiré parce complétement autre chose qui exclut juste l’homophilie" justifie ma proposition (ni-l’un ; ni-l’autre) ; qu’elle ne s’applique QUE pour le sens particulier du mot (sexuel). Bref, nous sommes d’accord : inutile de dresser une liste exhaustive de tout ce qui caractérise un non-homophile. En tous cas, nous avons progresser (ce qui justifie cette discussion) puisque nous pouvons supprimer le mot hétérophile de la liste des antonymes de homophile. Logiquement, du moins.
Finalement, je veux bien, suivre toutes les recherches des uns et des autres. Et je m’aperçois, au final que ma technique globalise tout. C’est un avantage énorme que je souhaite conserver. Je vous engage vivement à prendre conscience de l’intérêt qu’elle présente. Merci-- Supreme assis (grain de sel) 19 novembre 2015 à 12:44 (UTC)Répondre