Tuileries

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : tuileries

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Date à préciser) De tuilerie.

Nom propre [modifier le wikicode]

Tuileries \tɥil.ʁi\ féminin pluriel

  1. Château qui servait de résidence parisienne au souverain, jusqu’au 4 septembre 1870, et qui a été brûlé en 1871. Il désigne aujourd’hui le jardin qui s’étend depuis l’emplacement de ce palais jusqu’à la place de la Concorde.
    • Voyons ! entre nous, quand on voit un Minard, une cruche dorée, aller complimenter le roi, se pavaner aux Tuileries ; un Popinot en train de devenir ministre… ; et vous, un homme rompu au travail administratif, qui a vu dix gouvernements, repiquant ses balsamines… — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
    • L’empressement des envoyés des puissances pour venir adresser leurs félicitations à la cour des Tuileries avait été extrême. — (Albert Mansfeld, Napoléon III, volume 2, Paris, 1861, page 301)
    • C’était un bonnetier de Paris retiré à Plassans, ancien fournisseur de la cour, qui avait fait de son fils un magistrat, comptant sur les Orléans pour pousser ce garçon aux plus hautes dignités. La révolution ayant tué ses espérances, il s’était jeté dans la réaction à corps perdu. Sa fortune, ses anciens rapports commerciaux avec les Tuileries, dont il semblait faire des rapports de bonne amitié, le prestige que prend en province tout homme qui a gagné de l’argent à Paris et qui daigne venir le manger au fond d’un département, lui donnaient une très-grande influence dans le pays ; certaines gens l’écoutaient parler comme un oracle. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 93)
    • C’était même une très belle robe du dimanche, pas du tout pour ici, ce qui fait qu’on ne l’avait jamais vue, mais qui n’aurait pas déparé les Tuileries, si ce qu’on dit est vrai. — (Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Références[modifier le wikicode]