Vitula

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : vitula

Latin[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Déverbal de vitulor (« jubiler, pousser des cris de joie ») ou variante[1] de Vitellia (« épouse de Faunus »).

Nom propre [modifier le wikicode]

Cas Singulier
Nominatif Vitulă
Vocatif Vitulă
Accusatif Vitulăm
Génitif Vitulae
Datif Vitulae
Ablatif Vitulā

Vitula \Prononciation ?\ féminin

  1. Déesse de la victoire et des réjouissances qui suivent la victoire.
    • Nam si vitulari est voce laetari, quod est παιανίζειν, nonne in cantu laeti παιᾶνος enarratio verbi perfecta servata est? Et, ut huic vocabulo diutius immoremur, Hyllus libro quem de dis conposuit ait Vitulam vocari deam quae laetitiae praeest. Piso ait vitulam victoriam nominari. Cuius rei hoc argumentum profert, quod postridie Nonas Iulias re bene gesta, cum pridie populus a Tuscis in fugam versus sit (unde Populifugia vocantur) post victoriam certis sacrificiis fiat vitulatio. — (Macrobe, 'Saturnalia')
      car puisque vitulari, qui n'est autre chose que laetari, s'exprime par παιανίζειν, pour désigner ceux qui sont joyeux en chantant, peut-on trouver un terme plus propre que l'adjectif παιᾶνος ? Arrêtons-nous un moment sur le mot vitulari. Hyllus, dans le livre qu'il a composé sur les dieux, dit qu'on appelait Vitula la déesse qui préside à la joie. Pison dit que c'est la victoire qu'on appelle Vitula, et voici la raison qu'il en donne : Le lendemain des nones de juillet, les Romains ayant mis en fuite les Toscans qui les avaient battus la veille, ce qui a fait donner à ces nones le surnom de Populifugia (fuite du peuple), après la victoire, l'on offrit certains sacrifices appelés vitulations. — (traduction)

Synonymes[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  • « Vitula », dans Charlton T. Lewis et Charles Short, A Latin Dictionary, Clarendon Press, Oxford, 1879 → consulter cet ouvrage
  1. « Vitula », dans Félix GaffiotDictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage