albraque

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Début XXe siècle) Mot d’origine flamande selon Eugène Schneider : Le charbon - Son histoire - Son destin, Plon, 1945[1]. Dans un exemplaire de 1898 des Études des gîtes minéraux de la France (Ministère des Travaux publics, Imprimerie nationale), consacré au Bassin houiller du Pas-de-Calais, Alfred de Soubeyran cite Albraque comme le nom propre de l’une des veines de charbon.[2] Serait-ce l’origine du nom commun ?

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
albraque albraques
\al.bʁak\

albraque \al.bʁak\ masculin ou féminin (l’usage hésite)

  1. Lieu de rassemblement des eaux dans un puits de mine avant leur pompage.
    • On a établi, en outre, une galerie qui peut envoyer les eaux de l’albraque général sur la pompe Cail de la fosse n° 1 [...]. — (Compte-rendu des travaux de la Société des Ingénieurs civils de France, volume 82, Paris, 1904)
    • L’exhaure sera assuré comme suit : les albraques d’Eugène et Augustin établies à 265 m seront réunies par une tuyauterie à une pompe d’exhaure, installée au niveau de 330 m [...]. — (Publications de l'Association des ingénieurs de l'Ecole des mines de Mons, Bureau de La revue universelle des mines, 1909)
    • La visite et la réfection de ces réservoirs (ou albraques) n’est possible, en effet, que si on les a vidés, ce qui ne peut se faire que si on dispose d’un autre albraque ou qu’on utilise momentanément le fond du puits [...]. — (Louis Gruner, Cours d’exploitation des mines, livre V, École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie, Paris, 1921)
    • Le volume des albraques ne permettant pas d’encaisser ces facéties, la mine se trouvait vite en position critique. — (Robert Coeuillet, Radiographie minière: 50 ans d’histoire des Charbonnages de France: Midi - Nord - Lorraine, 1997)

Traductions[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. « albraque », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. « Le faisceau du Nord comprend cinq veines énumérées ci-après en descendant : Veine Escailleuse, Jules, André, Désirée et Albraque. », page 204.