bonzesse
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (1756) Attesté dans Essai sur les mœurs et l’esprit des nations. Dérivé de bonze, avec le suffixe -esse.
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
bonzesse | bonzesses |
\bɔ̃.zɛs\ |
bonzesse \bɔ̃.zɛs\ féminin (pour un homme, on dit : bonze)
- (Religion) (Bouddhisme) Religieuse bouddhiste.
Les Juifs, pour cette raison, n’eurent ni esséniennes ni filles thérapeutes : il n’y eut aucun asile consacré à la virginité en Asie ; les Chinois et les Japonais seuls ont quelques bonzesses, mais elles ne sont pas absolument inutiles ; il n’y eut jamais dans l’ancienne Rome que six vestales, encore pouvaient-elles sortir de leur retraite au bout d’un certain temps pour se marier ; les temples eurent très-peu de prêtresses consacrées à la virginité.
— (Voltaire, Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, tome 12, Garnier, 1878 (1re édition 1756), page 344)À cette vue, la bonzesse demanda au porteur d’où il venait. « Mon maître Tch’eng m’envoie chercher sa femme » répondit ce dernier.
— (Journal asiatique)
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- La prononciation \bɔ̃.zɛs\ rime avec les mots qui finissent en \ɛs\.
- France (Paris) : écouter « bonzesse [bɔ̃.zɛs] »
Références[modifier le wikicode]
- Jules Dessiaux, Examen critique de la Grammaire des grammaires de M. Girault-Duvivier : avec des supplémens indispensables extraits des meilleurs grammairiens, L. Hachette, Paris, 1832, page RA1-PA272
- Maurice Grevisse, André Goosse, Le Bon usage, De Boeck Supérieur, 2016, page 708