Zétus

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Zetus, Zètus

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du latin Zetus ou Zetes.

Nom propre [modifier le wikicode]

Invariable
Zétus
\ze.tys\

Zétus \ze.tys\ masculin singulier

  1. (Anthroponyme) L’un des nombreuses paires de Gémeaux, fils de Zeus par Antiope. Certains auteurs modernes en font les fils de Borée, peut-être par conflation avec Zétès (ou Zéthès) et Calaïs, les Boréades.
    • Chez les Grecs, comme on l’a vu par Castor et Pollux, qui brillent dans cette ceinture céleste, cet astérisme était le symbole de l’amitié ; aussi l’appelaient-ils encore Triptolème et Jasion, tous deux jeunes favoris de Cérès, ou Amphion et Zétus, ces deux adolescents rivaux des Grâces, fils de Borée, et quelquefois Thésée et Pirithoüs, tous deux héros, tous deux se partageant leur gloire, tous deux liés à la vie et à la mort. — (Denne-Baron, « GÉMEAUX », in Dictionnaire de la conversation et de la lecture, tome XXX, Belin-Mandard, Libraire, Paris, 1836)
    • Les Gémeaux portaient différents noms dans les anciens auteurs : c’est Apollon et Hercule, Triptolème et Jasion, Amphion et Zétus, Castor et Pollux, Thésée et Pirithoüs ; il semble qu’on ait voulu placer dans le ciel le symbole de l’amitié. — (Lewis Tomlinson, Nouveau Manuel complet d’Astronomie amusante, Librairie encyclopédique de Roret, Paris, 1844, traduction d’A. D. Vergnaud)
    • zétès ou zéthès, fils de Borée et d’Orithyie, et frère de Calaïs.—Voy. Calaïs.
      zéthus ou zétus, fils de Jupiter et d’Antiope. Lorsque Lycus, roi de Thèbes, eut épousé Antiope, il la soupçonna de s’entendre avec Épaphus
      [Épopée ?], et la répudia sur-le-champ pour épouser Dircé. Jupiter alors voulut plaire à Antiope, et la trompa en prenant la figure de Lycus, comme si celui-ci eût voulu se réconcilier avec elle. Dircé, croyant que Lycus revoyait Antiope, la fit enfermer et lui fit souffrir une infinité de maux. Antiope parvint cependant à s’échapper, et alla accoucher sur le mont Cythéron, de Zéthus et d’Amphion, qu’elle donna à élever à des bergers. Ces deux jeunes princes, instruits dans la suite de l’histoire de leur mère, attachèrent Dircé à la queue d’un taureau furieux, qui la mit en pièces. On dit qu’ils se rendirent fort habiles, Amphion dans la musique, et Zéthus dans l’exercice de la chasse. — (Pierre Chompré, Dictionnaire abrégé de la fable, Imprimerie et librairie classiques de Jules Delalain, Paris, 1851, édition revue et augmentée par Ch. Richomme)
    • Séduite par Jupiter et se trouvant dans une position intéressante [c.-à-d. enceinte], la belle Antiope, redoutant la colère de sa famille aux mœurs austères, se sauva chez Épopée, roi de Sicyone. Nyctée [son père] en mourut de chagrin […] Les funérailles de Nyctée accomplies, Lycos [frère de Nyctée et oncle d’Antiope] vola à Sicyone, d’où s’échappa Antiope, fuyant la colère de son oncle, pour aller se cacher dans une caverne, où elle mit au monde Zéthos [Zétus] et Amphion, ces deux chers jumeaux qu’elle devait à la tendresse de Jupiter. Retrouvée enfin par Lycos, Antiope fut reconduite à Thèbes, où elle fut si cruellement et si longtemps persécutée par Lycos et surtout par son épouse, la jalouse et méchante Dircé, qu’elle s’enfuit encore de Thèbes, après avoir subi d’horribles souffrances, pour aller se réfugier dans les bras de ses chers enfants, devenus hommes. Dircé poursuivit Antiope et la réclama impérieusement comme une esclave impudente qui lui appartenait. Mais les fils, qui avaient reconnu, à des signes certains, leur bien-aimée et infortunée mère, ne se contentèrent pas de repousser les réclamations de la mégère Dircé : ils châtièrent, comme ils le méritaient, les bourreaux de leur mère : Lycos fut tué, et Dircé attachée aux cornes d’un taureau subit une mort atroce.
      Amphion et Zétus devinrent ensuite rois de Thèbes.
      Zétus épousa Œdon qui tua son fils Itylas, dans les ténèbres et par une fatale méprise : l’infortunée fut métamorphosée en rossignol, et Zétus mourut bientôt après, de chagrin.
      — (Charles Vincent, Histoire de la chaussure, de la cordonnerie et des cordonniers célèbres, Librairie J. Lecuir et Cie, Paris, 1880)

Variantes orthographiques[modifier le wikicode]

Variantes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Voir aussi[modifier le wikicode]

  • Zéthos sur l’encyclopédie Wikipédia

Références[modifier le wikicode]