daintiers
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (Siècle à préciser) De l’ancien français daintier (« morceau de choix »).
Nom commun [modifier le wikicode]
daintiers \dɛ̃.tje\ masculin pluriel
- Testicules de cerf.
- Dans les animaux en général, et dans le cerf en particulier, la surabondance se marque par des effets encore plus sensibles ; elle produit la tête, le gonflement des daintiers, l'enflure du cou et de la gorge, la venaison, le rut, etc. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Cerf », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 718.)
- secter le cerf, c'est le dépecer ; la première chose qu'on doit lever, sont les daintiers, autrement couillons ; après il faut commencer à le fendre à la gorge jusqu'au lieu des daintiers, puis le faut prendre par le pied d'entre le devant, et enciser la peau tout autour de la jambe, au-dessous de la jointure, et la fendre depuis l'encisure jusqu'au lieu de la poitrine, et autant aux autres jambes ; après on commence par les jambes ou par les pointes des encisures, et on le dépouille. — (L’Encyclopédie)
- Tristan prit le couteau que le veneur lui tendait, se mit à genoux, dépeça la bête [un cerf], puis il préleva le mufle, la langue, les organes mâles qu'on nomme daintiers, et la veine du coeur. — (Le Roman de Tristan et Iseult, renouvelé en français moderne par René Louis, Le Livre de Poche, 1972, pages 8 et 9)
Anagrammes[modifier le wikicode]
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Références[modifier le wikicode]
- « daintiers », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (daintier)
- L’Encyclopédie, Daintiers.
- « daintiers », dans "Le Roman de Tristan et Iseult", renouvelé en français moderne par René Louis, Le Livre de Poche, pages 8 et 9, 1972.