londrès
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Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (Date à préciser) De l’espagnol Londrès (« de Londres »).
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier et pluriel |
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londrès \lɔ̃.dʁɛs\ |
londrès \lɔ̃.dʁɛs\ masculin, singulier et pluriel identiques
- Cigare de La Havane, à l’origine destiné au marché anglais.
- Mais pouvait-on lui en vouloir, à cet endiablé vicomte, si charmant, si bon garçon, toujours le cœur et le londrès sur la main ? — (Alphonse Allais, À se tordre : Tenue de fantaisie, Paul Ollendorff, 1891, page 214)
- Je lui eusse offert un de ces londrès de choix dont ma sacoche est largement approvisionnée. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il fumait un de ces londrès sans défaut qui valent seuls un long poème. — (Paul Féval fils, La Fabrique de crimes, Dentu, 1898, page 249)
- Où des richards pervers allumaient des londrès. — (Raymond Queneau, « Sonnet » dans Exercices de style, 1947)
- Demi-londrès : Cigare de qualité identique, mais de taille réduite.
- Elle aurait bien aimé être serveuse dans un bureau de tabac : « Les demi-londrès, voilà, monsieur ! » et l’on sourit en disant ces mots. — ( Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, éd. Garnier-Flammarion, page 162)
- Lockroy était d’une maigreur squelettique, précocement blanchi, agité d’un tremblement à moitié feint, qui devint réel avec les années, les yeux à fleur de tête, la bouche railleuse, fumant ou tripotant sans cesse un petit cigare qu’on appelait demi-londrès. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 39)