rétribuable
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Adjectif [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
rétribuable | rétribuables |
\ʁe.tʁi.bɥabl\ ou \ʁe.tʁi.by.abl\ |
rétribuable \ʁe.tʁi.bɥabl\ ou \ʁe.tʁi.by.abl\ masculin et féminin identiques
- Qu’on peut rétribuer ; qui justifie, qui autorise une rétribution.
- C’est que le prête-nom, qui a la qualité de dame de maison, n’en a nullement l’autorité vis-à-vis de ses femmes, qui, connaissant elles-mêmes la position subordonnée de leur chef, ne veulent pas lui obéir ; que ce prête-nom, pour faire des bénéfices en sus de la somme dont elle est rétribuable, emploie tous les moyens imaginables et souvent les plus illicites ; [...] — (Alexandre Parent du Châtelet, De la prostitution dans la ville de Paris, considérée sous le rapport de l’hygiène publique, de la morale et de l’administration, tome I, J.-B. Baillière, Paris, 1837, page 432)
- Le législateur est resté au-dessous de sa tâche. Il n'a pas compris que lorsque l'on demande à quelqu'un un service, à moins d'être volontairement rendu à titre d'obligeance, il mérite une compensation ; c'est- à-dire, qu'au lieu d'être essentiellement gratuit, il est essentiellement rétribuable. — (Frédéric Passy, Sophismes et truismes, « Essentiellement gratuit » ; V. Giard et E. Brière, Paris, 1910, p. 334.)
- Ce sont les libraires, les avocats, les juges qui dessinent une nouvelle définition de l’homme de lettres, propriétaire de son œuvre, donc rétribuable pour un travail à nul autre semblable. — (Roger Chartier, Modèles de l’homme de lettres, dans Philosophes, écrivains et lecteurs en Europe au XVIIIe siècle, Centre d’analyse du message littéraire et artistique, Valenciennes, 1995, page 16)
Traductions[modifier le wikicode]
Anagrammes[modifier le wikicode]
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Références[modifier le wikicode]
- ↑ « Mais ils peuvent être témoins si la chose contestée n’est pas rétribuable entr’eux , & qu’elle demeure au corps de la communauté. » Remarques sur les loix et statuts du Pays de Vaud de Jean-François Boyve, tome second, Neuchâtel, 1756, page 388.