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égratigneur

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français

Étymologie

Dérivé de égratigner, avec le suffixe -eur.

Nom commun

Singulier Pluriel
égratigneur égratigneurs
\ɛ.ɡʁa.ti.ɲœʁ\

égratigneur \ɛ.ɡʁa.ti.ɲœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : égratigneuse)Code de langue manquant

  1. Personne qui égratigne.
    • Rochefort écrivait des vaudevilles, en ce temps, avec un vieux bouffon. Il a fait du chemin depuis. Il est devenu égratigneur d'Empire ; il égratigne avec son esprit, son courage, ses crocs, ses ongles, son toupet, sa barbiche, avec tout ce qu'il a de pointu sur lui, la peau des Napoléon. — (Jules Vallès, L'insurgé, chapitre VII ; Garnier-Flammarion, Paris, 1970, page 93.)
    • Et en arrière, les hautes maisons de commerce à dix-huit, vint étages, les égratigneuses de ciel (skyscrapers) comme les dénomment les Américains, dressaient leurs masses lourdes et disgracieuses, disant la préoccupation exclusive des affaires. — (Paul d'Ivoi, Le radium qui tue, deuxième épisode, chapitre III ; Éditions Jules Tallandier, Paris, 1935, page 84.)

Adjectif

Singulier Pluriel
Masculin égratigneur
\ɛ.ɡʁa.ti.ɲœʁ\

égratigneurs
\ɛ.ɡʁa.ti.ɲœʁ\
Féminin égratigneuse
\ɛ.ɡʁa.ti.ɲøz\
égratigneuses
\ɛ.ɡʁa.ti.ɲøz\

égratigneur \ɛ.ɡʁa.ti.ɲœʁ\

  1. Qui égratigne.
    • Les maisons anciennes aux attitudes lassées ; les canaux de cette Venise septentrionale ; la frise revêche des grands docks raidissant leurs hautes façades de briques au bord des eaux chargées d'huiles, de rouilles et d'acides ; les ruelles séculaires où demeuraient autrefois les marchands et qui sont devenues des magasins où la denrée multiple se balance, sur le ciel pluvieux, à la corde tordue des poulies ; les encorbellements et les coins d'ombre sales ; le port lui-même, balayé de fumées lourdes, sillonné de bateaux pressés, soulevant ses courtes vagues dans un échevèlement de l'eau qu'a voulu, non sans grand mérite, traduire le burin égratigneur et sautillant de l'artiste : autant de thèmes où M. W. Zeising chercha le secret de son art et s'efforça de se mieux définir a lui-même. — (Pascal Forthuny, Peintres-graveurs contemporains : Walter Zeising, dans la Gazette des beaux-arts, février 1909, Paris, 1909, page 158.)

Traductions