éprendre
Français
Étymologie
Verbe
éprendre \e.pʁɑ̃dʁ\ pronominal 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’éprendre)
- Se prendre de passion pour une personne, pour une chose.
- […], il écoutait par les yeux de la jeune fille en s’en éprenant à devenir fou. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse
J’ai perdu ma vie.
Ah ! Que le temps vienne
Où les cœurs s’éprennent. — (Arthur Rimbaud, Chanson de la plus haute tour) - J’aimais l’étude ; parmi les jeux, ne m’éprenais que pour ceux qui demandent ou recueillement ou effort. — (André GideLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., La porte étroite, 1909, Le Livre de Poche, page 25)
- J’avais pris sottement quelques nids, fait combattre des grillons, arraché les ailes d’une mouche : c’était monnaie courante de nos jeux et ne m’empêchait en rien de m’éprendre soudain passionnément d’une bête. — (Marcel ArlandLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 81)
- Quatre ans plus tard elle rencontre mon père qui s’éprend d’elle comme elle s’éprend de lui. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Je ne sais pas si Jean-Louis Darc séduisit ma mère ou si ce fut elle qui s’en éprit la première, mais je crois que Céline Thiébault désira ce grand gaillard, cette vigueur animale. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 21)
Traductions
- Russe : увлекаться (ru)
- Same du Nord : buorránit (*)
Prononciation
- France (Lyon) : écouter « éprendre [Prononciation ?] »
- France (Toulouse) : écouter « éprendre [Prononciation ?] »
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (éprendre), mais l’article a pu être modifié depuis.