Discussion:philosophie

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Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

amour de la sagesse, de la connaissance ?[modifier le wikicode]

À propos de mon changement sur le sens étymologique de philosophie, il me semble que l'amour de la sagesse est plus caractéristique de cette discipline que l'amour de la connaissance. Certes, science et sagesse sont étroitements liées mais, d'une certaine façon, la science est au service de la sagesse. Celui qui recherche la sagesse (qui serait la définition du philosophe, la sagesse elle-même n'étant jamais atteinte et le philosophe toujours en chemin) se pose un certain nombre de questions, dont:

  1. que savons-nous?
  2. quelles choses dépendent de nous?
  3. quelle position d'esprit atteindre?

(modèle stoïcien)

Pour être sage, il faut acquérir certaines connaissances. Mais le savoir n'est là que pour conduire à la sagesse. Sagesse et savoir ont longtemps été assimilés : ils ont pour point commun la recherche de la bonne conduite de la vie. À l'origine on entendait par sage le savant qui possèdait à la fois le savoir et le savoir-faire.

Pour pouvoir régler sa vie et bien vivre, il faut savoir faire une évaluation exacte des biens et des maux (pour cela, il faut une connaissance du bien et du mal, dit grossièrement). Régler ses désirs, ses ambitions, ses craintes et ses regrets, c'est une étape fondamentale sur le chemin de la sagesse. Notre esprit est plus libre pour philosopher, pour s'interroger sur la vie, pour saisir quelque chose du monde et de soi-même avec plus de justesse. Cette dernière recherche est celle qui caractérise au mieux, me semble-t-il, la sagesse et la philosophie.

Une petite citation d'Alain : « Toute connaissance est bonne au philosophe, autant qu'elle conduit à la sagesse. » Yuki Nini 17 avr 2005 à 11:06 (UTC)

Bonjour,

En reprenant le modèle stoïcien, je dirais que le mot "sagesse" est plus explicite pour nous (jusqu'à un certain point), et que sagesse et connaissance pouvaient s'entendre, dans l'Antiquité, comme deux aspects de l'état qui caractérise le sage (seul le sage a des représentations vraies, ce qui suppose une théorie éthique à la base de la connaissance). La sagesse, dans le stoïcisme, est ainsi définie comme la connaissance des réalités divines et humaines. Mais comme c'est la disposition du sage qui compte, et que nous ne comprenons plus vraiment ainsi la connaissance, le mot "sagesse" est le mieux adapté. Mais il faudrait indiquer cette nuance. Marcus 15 mai 2006 à 13:46 (UTC)[répondre]