Discussion utilisateur:Priscille Froidevaux

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Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Je recevrai avec plaisir vos contributions concernant les différents concepts abordés Priscille Froidevaux 7 août 2010 à 00:03 (UTC)[répondre]

Vive la Terre !

Plaf, plouf, l’esbroufe ne compte pas dans cet orthographe.

Le regard du Condor est loin de déceler une appartenance à cette espèce qui pense dominer le monde à coup de jargon élitiste mais que l’on a parfois le malheur de comprendre un peu.

Le pouvoir médiatique nous désinforme de ce qui nous concerne directement, de ce que l’on fait de nous. La puissance du dysfonctionnement économique est telle que nous sentons tous que cette forme de gestion du collectif ne perdure que pour un intérêt très lointain de l’harmonie et du bien-être.

Jusqu’où serons-nous capables de tolérer que des décisions concernant notre environnement direct, que les lois qui régissent notre pluralité, soient prises par des concepts, des institutions abstraites qui dégagent les individus les représentant de toute responsabilité concernant l’évolution et le comportement général face à ce que nous produisons et ce que nous consommons. C’est toi, c’est moi, qui sommes responsables de l’état dans lequel se trouve notre société.

Nous avons aujourd’hui le devoir de prendre notre regard sur le monde au sérieux. La connaissance des évènements des deux derniers millénaires, au lieu de nous avoir apporté une façon d’évoluer vers une amélioration de la condition humaine, est cachée derrière une imagerie naïve du fractionnement du territoire et d’un « pouvoir » qui soi-disant nous opprime. Avons-nous le droit de laisser continuer le « super-deal » armurier ? Quel Terrien a-t-il envie de faire la guerre pour des valeurs qui ne lui appartiennent pas, pour une religion à laquelle il ne croit pas, pour une idéologie à laquelle il n’a pas fait la démarche de la concevoir avec d’autres mais à laquelle il adhère par ce qui lui en a été rapporté ?

La pauvreté des échanges dont nous nous contentons est dangereuse pour nous-même mais aussi pour ce peuple tout entier qui, jusqu’à maintenant, a toujours utilisé des intermédiaires pour solutionner sa problématique, et surtout n’a jamais cru au pouvoir dont il dispose depuis toujours pour gérer les besoins vitaux de la collectivité.

On parle toujours des besoins matériels des chercheurs pour la médecine, pour l’amélioration de la qualité de l’environnement, pour l’éducation… mais quand il s’agit du secteur de l’armement international, il n’est jamais question de besoin, on se contente de constater ce qui a été dépensé pour ça, la priorité des priorités est flagrante, ça passe tellement inaperçu entre « le Millionnaire » et « Sacrée Soirée » qu’il ne vient à l’idée de personne que c’est vraiment une aberration dans l’océan de celles qui nous entourent.

Le respect nous un peu plus désappris chaque jour, continuons à avoir soif de la vie si on l’a déjà eu… Si quelqu’un a dit un jour que le monde était beau, faites-le moi savoir, j’aimerais retrouver un peu d’espoir, je sais qu’il y en a parmi mes congénères.

                                                                       [Une Terrienne à  la fin de l’année 1998]

Les espaces délimités par la médiane ne demeurent pas impossibles à mélanger.

J’aime à croire que la communication est quelque chose de vital pour notre espèce mais je constate malheureusement qu’elle est surtout une barrière qui distingue les individus par leur approche subjective du langage. L’importance relative apportée au sens des mots a de quoi faire peur. Nous fonctionnons en échangeant des propos dont le vocabulaire, selon le contexte dans lequel il se trouve, et surtout selon la personnalité qui en use, n’a pas la même signification pour les uns et les autres. Nous sommes sans cesse confrontés au problème de l’interprétation à attribuer selon la connaissance que nous avons des individus et de leur propre sensibilité au sujet abordé. Avoir une bonne connaissance de soi ne peut qu’aider à ne pas éroner les informations que l’on reçoit de la part des autres.

Ce n’est que dans l’observation appliquée et dénuée de critique que l’on a le devoir de se mettre à la portée des interlocuteurs avec qui l’on est sensé échanger des informations dans le but de prospérer ensemble sur le chemin de l’évolution.


Besançon, Mercredi 16 septembre 1998