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Recherche sur l’origine du nom de famille Lévêque[modifier le wikicode]

  • Nom fréquent en France, que l'on peut considérer soit comme un sobriquet donné à une personne qui a des allures d'évêque, soit éventuellement comme une façon de désigner celui qui acquitte les droits seigneuriaux à l'évêque (latin religieux episcopus, du grec episkopos, qui signifiait gardien). On peut aussi penser à celui qui était le domestique de l'évêque. Outre Paris, c'est dans l'Aisne et la Haute-Vienne que le nom est le plus répandu. [1]
  • Le nom de famille BISCHOFF est assez courant, tant en Alsace qu'en Suisse et en Allemagne. En vieille France, il apparait sous la forme LÉVÊQUE et LÉVESQUE. Les BISCHOFF étaient généralement les employés agricoles d'un évêque à une époque où ces derniers agissaient non seulement en tant que chefs spirituels mais également en tant que seigneurs temporels. Un bel exemple en est le prince-abbé de Murbach. les armoiries de Nicolas Bischoff (dessin Pierre GANTER) On peut aussi penser aux jeux religieux se pratiquant couramment sur les parvis des églises. La personne tenant le rôle de l'évêque a pu se voir attribuer ce titre comme patronyme. Dès le tout début de la formation des noms de famille, celui de BISCHOFF est attesté (comme par exemple l'ancienne famille BISCHOFF de Bâle citée dès 1258). Il est évident que, du fait de son sens, ce nom est géographiquement étalé. Il ne faudrait pas pour autant vouloir y rechercher une quelconque parenté. Nous trouvons ainsi de nombreux BISCHOFF venant de Suisse ou d'Allemagne à côté de BISCHOFF alsaciens de longue date. [2]
  • Le fait de trouver deux familles ayant le même nom (BISCHOFF-LÉVÊQUE) dans une région où les patronymes ont souvent été traduits pourrait faire penser à une origine commune: les BISCHOFF se retrouvent parfois sous LÉVÊQUE et inversement. Mais il existait à Oberbruck une famille LÉVÊQUE sans rapport avec les BISCHOFF de la vallée. Cette famille a fait l'objet d'une étude réalisée par Louis LÉVÊQUE et Christiane BAUR, publiée sous forme d'un fascicule en 1988. Elle permet de suivre les pérégrinations des LÉVÊQUE depuis Saint-Maurice-sur-Moselle, leur lieu d'origine, jusqu'à Guewenheim via Oberbruck. [3]
  • Le nom de famille apparaît chez les romains, mais n'existe pas chez les peuples germaniques à l'époque des grandes invasions. le nom de famille qui s'est propagé jusqu'à nous apparaît vers les XIe et XIIe siècles en Europe de l'Ouest et concerne la noblesse et la chevalerie avant de se généraliser à toute la population. Dans l'atmosphère intensément religieuse de l'époque il faut signaler le rôle des "mystères", pièces de théatre à caratères sacré qui peuvent expliquer certains noms fréquents comme Leroy ou Lévêque, d'après le personnage habituellement joué par l'ancêtre éponyme (premier porteur du nom). [4]
  • Orthographes rencontrées: Leveque, Levecq, Levecque, Levesques. Origine du nom : Nom de dignité employé comme sobriquet (Morlet). [5]
  • Le surnom "le roi" fut attribué à nos ancêtres, vers le 12e ou 13e siècle, à l'époque de la formation des noms de famille, probablement en raison de son comportement. Au moyen-Age, le mot "roi" signifiait, "règle", mesure, ordre, rang". Issu du latin "regem", il qualifiait le souverain, le chef, le maître. Au sens figuré, il désignait "celui qui était le meilleur dans un domaine donné". Le sobriquet "le roi" a affecté une personne au tempérament fier et distant. Il est à mettre en relation avec les noms de dignité exprimant l'orgueil, la fière allure, l'assurance de soi, tels que Lévêque, Lecomte, Lemaire, Leduc, Lepape etc. [6]
  • Labesque (rapport avec l'évêque, l'évêché). (Étymologie des noms béarnais). [7]
  • Les noms évoquant des dignités ecclésiastiques, comme Curé, Labbé, Lemoine, Lévêque, ont pour origine :
    • soit un surnom ironique, donné à l’homme ayant les mœurs d’un curé, d’un moine ou d’un évêque,
    • soit pour certains, et notamment Labbé, une situation comme celle évoquée pour Lecomte (cf. ci-dessus), avec «l’homme-l’abbé» (comme on trouve la commune de Pont-L’Abbé). [8]
  • L’étude de toutes les variétés de patronymes dépasse de très loin, bien sûr, ce petit résumé. Arrêtons-nous juste sur l’origine des patronymes comme Leroy, Lévêque, Lecomte, etc… en rapport apparent avec le moyen âge.
    • Les Leroy descendent probablement d’un roi, oui, … mais pas de France, de la fête ! Vainqueur d’un concours prisé (tir à l’arc, par exemple) ou organisateur de fêtes désigné pour un an. Rappelons la coutume du "reynage" qui consistait à choisir pour un an des responsables de confrérie pour organiser des festivités. A moins qu’il ne s’agisse encore d’un individu qui se prenne pour le roi ! Dauzat penche plutôt pour le sobriquet que pour la profession dans les cas comme ceux-ci. Ainsi Prévôt peut désigner un homme austère et autoritaire, tout comme l’officier de justice aime paraître. Lévêque, également, peut-être un individu pontifiant ou bien le serviteur d’un évêque ou le paysan qui cultive ses terres. [9]
  • Lévêque : Nom fréquent en France, que l'on peut considérer soit comme un sobriquet donné à une personne qui a des allures d'évêque, soit éventuellement comme une façon de désigner celui qui acquitte les droits seigneuriaux à l'évêque (latin religieux episcopus, du grec episkopos, qui signifiait gardien). On peut aussi penser à celui qui était le domestique de l'évêque. Outre Paris, c'est dans l'Aisne et la Haute-Vienne que le nom est le plus répandu.
    • Levesque : Fréquent dans l'Ouest (76, 44 notamment), c'est une autre forme de Lévêque (voir ce nom). Variante : Levesques (14). Diminutifs : Levesqueau, Levescot.
    • Levaique : Variante de Lévêque (voir ce nom) portée surtout dans l'Ouest (17). Autre forme : Levaisque (53). [10]