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Nous savons encore que les âmes de l’autre monde ont, généralement du moins, habité la terre. Il s’ensuit donc que les âmes ultramondaines participent de la nature des âmes terrestres, sauf les différences d’état, de degré et de développement. D’où il résulte : que la composition de l’omniarchat ultramondain (la Phalange archangélique) doit être analogue, sauf le degré et la transcendance, à celle de l’omniarchat terrestre.— (Hugh Doherty, La Question religieuse, dans La Phalange : Revue de la Science sociale, 14e année, 1re série, tome 1, Paris, 1er semestre 1845, p. 60)
Jamais carrière plus vaste n’avait été offerte à l’ambition humaine. L’omniarchat lui-même, c’est-à-dire le sceptre héréditaire d’unité universelle, si digne de tenter les plus puissants monarques, pouvait devenir le lot d’un simple particulier ; « car quiconque aura été fondateur de fait, chef notoire et pivot de l’entreprise d’épreuve, sera promu, par acclamation, au rang d’omniarque du globe » !— (Aurélien de Courson, Lettre sur le socialisme moderne, Paris : chez Vaton, 1849, chap. 3)
Rien n’empêchera qu’Irus ne parvienne à d’autres omniarchats, ou du moins à quelques degrés 12, 11, 10 de souverainetés (table, I, 286). Tous les sceptres, 336, lui sont accessibles, sauf le nº 3 * monarchat héréditaire : mais ce degré peut échoir à l’un de ses enfans : […].— (Charles Fourier, Traité de l’Association Domestique-Agricole, tome 2, livre 4, section 7, Paris : chez Bossange & chez P. Mongie, & à Londres : chez Bossange & Cie, 1822, p. 517)
