premier ministrable

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Premier-ministrable

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Fin XXe siècle) Dérivé de premier ministre, avec le suffixe -able, sur le modèle de ministrable.

Locution adjectivale [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
premier ministrable premiers ministrables
\pʁə.mje mi.nis.tʁabl\

premier ministrable \pʁə.mje mi.nis.tʁabl\ masculin (pour une femme, on dit : première ministrable)

  1. (Politique) [En parlant d’une personne] Qui est susceptible de devenir premier ministre, qui semble promis au poste de premier ministre, qui est candidat à la charge de premier ministre.
    • M. Pierre Giraudet, reconduit le 23 juillet par le gouvernement de M. Pierre Mauroy sur proposition de M. Charles Fiterman comme président d’Air France : étonnant destin pour un homme qu’on donnait encore pour « ministrable », voire « premier ministrable » il y a quelques mois, sous M. Giscard d’Estaing, qui n’avait jamais hésité à faire appel à lui pour des missions délicates (revalorisation du travail manuel en 1975, durée du travail en 1979). — (James Sarazin, « La reconduction de M. Pierre Giraudet à la présidence d’Air France Serviteur de l’État », dans Le Monde, 25 juillet 1981 [texte intégral]. Consulté le 16 juillet 2022)

Locution nominale [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
premier ministrable premiers ministrables
\pʁə.mje mi.nis.tʁabl\

premier ministrable \pʁə.mje mi.nis.tʁabl\ masculin (pour une femme, on dit : première ministrable)

  1. (Politique) Personne susceptible de devenir premier ministre, candidat à la charge de premier ministre.
    • Élu maire de Clichy, en banlieue parisienne, Jacques Delors fait figure de possible « premier ministrable » en remplacement de Pierre Mauroy.
    • Untel est chargé du social dans l’équipe gouvernante et on le voit un jour premier ministrable.
    • Le « gouverner autrement » du « Premier ministrable » Jospin, c’était d’abord une méthode. Installé à l’hôtel Matignon, le chef du gouvernement l’a résumée hier, de quelques mots clés : « Collégialité », « rigueur », « durée ». Devant ses ministres et secrétaires d’État au grand complet, Lionel Jospin a insisté sur « le comportement différent » qu’il comptait imprimer à son gouvernement. Mais chacun à sa place : la méthode Jospin, c’est aussi restaurer la plénitude de leurs attributions au gouvernement, au Parlement et au Parti socialiste. — (Pascal Virot, « Jospin, la tactique de l’éthique. Pas de cumul, un “mode de vie simple” : les ministres n’ont qu’à bien se tenir », dans Libération, 13 juin 1997 [texte intégral]. Consulté le 16 juillet 2022)
    • Jeune, dynamique, ambitieux, bon orateur… les adjectifs qui collent à Viktor Orban, le chef du parti de droite Fidesz, arrivé en tête au second tour des élections législatives, dimanche 24 mai, auront finalement fait sa fortune. Grâce à une campagne menée presque à l’américaine, avec affiches personnalisées et clips télévisés soignés, ce juriste a réussi à se forger une image de « premier ministrable ». — (Natalie Nougayrede, « La tentation du populisme », dans Le Monde, 26 mai 1998 [texte intégral]. Consulté le 16 juillet 2022)

Variantes[modifier le wikicode]

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]