propriétarisation

Français

Étymologie

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Nom commun

Singulier	Pluriel
propriétarisation	propriétarisations
\pʁɔ.pʁi.je.ta.ʁi.za.sjɔ̃\

propriétarisation \pʁɔ.pʁi.je.ta.ʁi.za.sjɔ̃\ féminin

1. Acte d'établir une propriété (privée) sur ce qui n’en avait pas.
   • La propriétarisation est le processus qui permet de donner des propriétaires à des idées ou des choses qui devraient être des biens communs pouvant être librement utilisés et partagés. Le réflexe naturel est de considérer les connaissances liées à l’alimentation comme aussi importantes pour notre survie que l’eau et l’air, et donc aussi comme un bien commun. — (Propriétarisation de l'alimentation, Carnet de Yannick Delbecque → lire en ligne)
   • La monnaie utilisée par l’humanité aujourd’hui demeure un système archaïque hérité de l’ère industrielle et de l’idéologie victorienne. Fondée sur la rareté, la monnaie catalyse la concentration des pouvoirs, la propriétarisation, le secret, la raréfaction artificielle des ressources, le court-termisme allant dans le sens contraire des enjeux écologiques d’aujourd’hui. — (« Le Futur de l’Argent », interview de Jean-François Noubel sur Aligre FM 93.1, vendredi 18 avril 2008 de 8h00 à 9h30 → lire en ligne)
2. Acte de rendre propriétaires, privatrices des données - comme un logiciel - qui ne l'étaient pas.
   • La différence étant certes d'ordre philosophique, le problème est que les licences open source n'interdisent pas la propriétarisation des logiciels. — (GNU/Linux Prise en main pratique - objectif : l'autonomie., Jean-Luc Chopin)