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Ces points pourraient constituer la grammaire de base de ce que le jury du Prix a résumé sous le vocable de "Webness" (Webitude), c'est-à-dire les notions d'hyperliens, de communication et d'échange, d'évolutivité auxquels se rajoute le métissage de l'art.— (Art Press, n° 204 à 208, 1995, p. 70)
Cet autre aspect de la webitude est parfaitement illustré par Idea Futures. Ce site vous permet d'investir des dollars numériques dans une idée ou une hypothèse que vous affichez vous-même ou que vous pouvez choisir dans une liste de sujets affichés auparavant.— (Derrick de Kerckhove, L'intelligence des réseaux, chap. 9 :La webitude, Éditions Odile Jacob, 2002, p. 207)
Derrick de Kerckhove célèbre aussi « l'intelligence des réseaux » et voit dans la webitude, ou « lien mental entre les gens », « l’essence de tout réseau », car l’Internet « donne accès à un environnement vivant, quasi-organique de millions d'intelligences humaines. »— (Pierre Musso, Critique des réseaux, Presses Universitaires de France, 2003, p. 337)
La webness (webitude en français) qualifie les œuvres qui exploitent les caractéristiques rhizomatiques, hypertextuelles, liantes, et participant à la circulation de l'information. Cette technologie rejoint l'analyse deleuzienne d'une société rhizomatique à venir— (Michaud Thomas, Le marsisme, Éditions Memoriae, 2008, p. 58)