æquinoxe

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

→ voir équinoxe

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
æquinoxe æquinoxes
\e.ki.nɔks\

æquinoxe \e.ki.nɔks\ masculin

  1. (Archaïsme) Ancienne orthographe d’équinoxe.
    • De meſmes faiſoyent ils le Cynocephale aſſis, deſcriuans l’arreſt& l’egalité de l’æquinoxe, laquelle doibt eſtre par neceſſité la où il n’y a rien qui mouue l’autre;ains t out eſt cõme entre deux fers au milieu ferme & ſtable. — (Frellon, Giovan Pietro Pierio Valeriano & Montlyard, Les Hieroglyphiqves de Ianpierre Valerian VVlgairement Nomme Pierivs, 1615)
    • En apres adiouſter à cette longitude la vraye proceſſion des æquinoxes , conformement au temps propoſé : à ſçauoir l’arc du Zodiaque compris & enclos entre deux grands cercles , dont l’vn paſſe par les poles du Zodiaque & par la premiere eſtoille du Belier , & l’autre par les meſmes poles du Zodiaque & par le lieu de l’æquinoxe apparent : & par ainſi vous aurez voſtre vraye longitude ſupputee depuis l’æquinoxe du Printemps , c’eſt à dire depuis le premier degré & minut. du γ. — (Ant de Villon, L’Vsage des Ephemerides, 1624)
    • D E P V I S ceſte baraille Lucullus eſleué en courage,& ne craignant plus rien, ſe delibera de tirer plus auant en pays, pour acheuer de ruiner & deſtruire de tout ce Roy Barbare : mais en la ſaiſon de l’æquinox Automnal qui eſtoit lors, il fit vn ſi aſpre temps (ce qu’il n’euſt iamais cuidé) & tomba tant de froitdures, que le plus du temps il negeoit , & ſi le ciel ſe deſcouuroit, il geloit & eſtreignoit ſi rudement, que les cheuaux ne pouuoyent boire de l’eau des riuieres, tant elle eſtoit exceſſiuement froide & gelee, & ne les pouuoyent paſſer à gué, pource que quand ils cuidoyent trauerſer par deſſus la glace , elle ſe rompoit & trenchoit les nerfs de leurs pieds, tant elle eſtoit forte & dure : d’auantage le pays eſtant tout plein d’arbres, de bois & de foreſts, & les chemins eſtroits, ils ne pouuoyent aller par les champs qu’ils ne fuſſent incontinent tous trempez de la neige qui en tomboit ſur eux : & quand ils arriuoyent au logis, c’eſtoit encore pis, pource qu’il falloit qu’ils couchaſſent en lieux mols & humides. — (Plutarchus, Charles de L'Écluse, Jacques Amyot, Cornelius. - Nepos, Donato. - Acciajuoli & Simon Goulart, Les Vies des Hommes Illvstres Grec et Romains, 1642)