LGBTTQQIAAP

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Acronyme américain de la théorie lesbian, gay, bisexual, transgender, transexual, queer, questioning, intersex, asexual, allies & pansexuels.

Nom commun [modifier le wikicode]

Sigle
LGBTTQQIAAP
\Prononciation ?\

LGBTTQQIAAP \Prononciation ?\ neutre invariable, (Sigle)

  1. (Sexualité) Quelqu’un ou quelqu'un e qui se retrouve dans une des minorités sexuelles.
    • Aux États-Unis, le sigle le plus long est LGBTTQQIAAP : lesbian, gay, bisexual, transgender, transexual, queer, questioning (des personnes qui se questionnent sur leur sexualité), intersex, asexual, allies (les alliés hétérosexuels de la cause), pansexuels (qui revendiquent une attirance pour n'importe quel genre). On voit parfois aussi en anglais apparaître un O, pour «other» (les autres). — (Guillaume Lecaplain, « Merci de l'avoir posée : Mais ça veut dire quoi, LGBTQIA+ ? », sur le site de Libération (www.liberation.fr))
    • Par acquis de conscience, je signale qu'il existe une siglaison encore plus hermétique, mais aussi plus exhaustive, sur laquelle je ne m'attarde pas cette fois-ci : LGBTTQQIAAP. — (Romain Baptiste, La langue des élites contre le peuple : Ces mots pour nous faire taire, Éditions du Panthéon, 2021)
    • Aux États-Unis, les lettres se sont succédé jusqu'à donner LGBTTQQIAAP pour : lesbian, gay, bisexual, transgender, transsexual, queer, questioning (personne qui se questionne sur sa sexualité), intersex, ally (allié hétérosexuel), asexual, pansexual (qui revendique une attirance qu'importe le genre). Parfois un O pour other (autre) apparaît aussi. Ce exemple illustre comment, à travers une initiative de visibilisation de personnes minorisées, l'acharnement qui a suivi a rendu le sigle totalement inutilisable. — (Sophie Woeldgen, Génération fluide : Enquête sur le genre, Éditions Labor et Fides, 2022)
    • On connaissait les groupes LGBTQ qui excluaient les lesbiennes n'aimant que les femmes (quel manque de subversion !). Voilà maintenant les ...intégristes LGBTQ qui n'aiment pas les gays. Ca devait arriver à force d'allonger jusqu'à l'infini le sigle de la communauté - aux États-Unis on en est déjà à LGBTTQQIAAP (pour lesbienne, gay, bisexuel, transgenre, transsexuel, queer, questioning, intersexe, asexuel, allié, pansexuel) -, fatalement, on ne sait plus où l'on en est et des lettres finissent par sauter. L'ennui, c'est que les deux qui sautent en premier sont le L et le G, pour lesbienne et gay. La lutte n'est pas finie. — (Gérard Biard, « Attal, le gay qui ne sert à rien », dans Charlie Hebdo, n° 1644 du 24 janvier 2024, p. 13)

Traductions[modifier le wikicode]