brunschvicgien

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1932) De Brunschvicg, nom de famille du philosophe Léon Brunschvicg.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin brunschvicgien
\bʁœ̃ʃ.vi.kjɛ̃\
ou \bʁœ̃s.vi.kjɛ̃\
brunschvicgiens
\bʁœ̃ʃ.vi.kjɛ̃\
ou \bʁœ̃s.vi.kjɛ̃\
Féminin brunschvicgienne
\bʁœ̃ʃ.vi.kjɛn\
ou \bʁœ̃s.vi.kjɛn\
brunschvicgiennes
\bʁœ̃ʃ.vi.kjɛn\
ou \bʁœ̃s.vi.kjɛn\

brunschvicgien \bʁœ̃ʃ.vi.kjɛ̃\ ou \bʁœ̃s.vi.kjɛ̃\

  1. (Philosophie) Qui est caractérisé par la pensée de Léon Brunschvicg.
    • Et en effet, M. Gabriel Marcel, qui n’est pas brunschvicgien, m’approuvant de dénoncer la « pauvreté essentielle », la « carence tout ensemble métaphysique et humaine » de l’enseignement de la Sorbonne, me reprit de « diriger contre Léon Brunschvicg dont la probité et le profond désintéressement ne peuvent être contestés sans mauvaise foi, les attaques personnelles les plus basses ». — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932, page 82)
    • Dans ses premiers livres, Bachelard reprend le modèle brunschvicgien de l’histoire des sciences, qu’il décrit comme un dialogue de la raison, ou de la conscience, avec l’expérience. — (Pierre Cassou-Noguès, Une histoire de machines, de vampires et de fous, 2007, page 158, édition Vrin)
    • Kant parle à son tour d’une pleine autonomie de la raison ; et voilà l’idéalisme brunschvicgien lancé à pleines voiles. — (J. Messaut, La philosophie de Léon Brunschvicg, 1938, page 137, édition Vrin)

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
brunschvicgien brunschvicgiens
\bʁœ̃ʃ.vi.kjɛ̃\
ou \bʁœ̃s.vi.kjɛ̃\

brunschvicgien \bʁœ̃ʃ.vi.kjɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : brunschvicgienne)

  1. (Philosophie) Personne qui adhère à la pensée de Léon Brunschvicg.
    • Emporté par son élan, il s’en prend à tout le monde : à la Sorbonne, à Nanterre, à la Société française de philosophie, aux inspecteurs généraux, aux rédacteurs de manuels, au chroniqueur philosophique du Monde, à Alain, à Bachelard, à Sarte, aux hégéliens, aux bergsoniens, aux brunschvicgien, aux husserliens, aux heideggeriens, aux lacaniens, aux althussériens, aux teilhardiens, aux existencialistes, aux humanistes, aux structuralistes (à Foucault en personne), aux herméneutes, […] — (Duméry Henry, Socrate renvoie son traitement (pdf), 1970)
    • On sait d’ailleurs que certaines influences "secrètes" des "Rose Croix" ont été conjecturées à la fois pour Descartes et Leibniz... mais bien entendu, pour un "brunschvicgien" de pure obédience et observance comme votre serviteur, tout ceci est assez "fumeux" : Descartes est ce héros de la pensée virile qui certes connaissait sur le bout du doigt la philosophie de l’École (à savoir la scolastique) mais la dépasse en donnant le coup d’envoi (qui prend la forme d’un coup de tonnerre, présent des les "trois songes" de la nuit du 10 novembre 1618 racontés dans les Olympica) de la pensée occidentale moderne, soit de la Raison à la fois philosophique et scientifique qui est appelée par Descartes lui même "mathesis universalis" dans les Regulae ad directionem ingenii...ceci avant la désastreuse (quoique peut être inévitable ?) séparation (éclatement !!) de la philosophie et des sciences intervenue dès le 18ème siècle. — (mathesisuniversa (pseudonyme) Le Jeu des perles de verre de Hesse et la mathesis universalis sur MATHESIS UNIVERSALIS AMOR DEI INTELLECTUALIS GLASSPERLENSPIEL, le 13 août 2007)

Traductions[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]