camaldule

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du nom de la localité italienne de Camaldoli.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
camaldule camaldules
\ka.mal.dyl\

camaldule \ka.mal.dyl\ masculin

  1. (Religion) Religieux de l’ordre de Saint-Benoît.
    • Il repartit accompagné d’un camaldule, le père Elie, dont, selon Ferdinand André, Peiresc avait apprécié l’érudition. — (Louis Veaux, Un microcosme, Mimet, 1992)
    • Comme Guido di Piero vivait à proximité de Santa Maria degli Angeli et que, devenu moine, il enlumina plus tard des manuscrits, de nombreux auteurs émirent l'hypothèse qu'il fut l'élève de Lorenzo Monaco, lequel dirigeait le florissant atelier de peintres et d'enlumineurs associé au couvent des camaldules. — (John T. Spike, Fra Angelico, traduit de l'anglais par Claude Bonnafont, Liana Levi, 1996, page 12)
    • Si Lippi avait dû choisir un ordre pour l’accueillir, une règle à observer, lui, le pauvre orphelin, il n’aurait pu mieux tomber. Maintenant qu’il connaît un peu les autres ordres, il compare les franciscains, les bénédictins, les camaldules et les dominicains en pleine réforme austère ; chez aucun il n’aurait pu prétendre à tant de loisirs qu’aux carmes. — (Sophie Chauveau, La Passion Lippi, Gallimard, collection Folio, 2004, page 51)

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
camaldule camaldules
\ka.mal.dyl\

camaldule \ka.mal.dyl\ masculin et féminin identiques

  1. (Religion) Relatif à cet ordre et à ses religieux.
    • Depuis le temps, l'ami, que je vous envoie mes bafouilles, vous avez sans doute compris que mon cheminement spirituel était davantage soumis au Carpe diem du vieux Flaccus qu'au Memento mori des moines camaldules. — (Gérard Oberlé, chronique du 6 mai 20014 sur France Musique, reproduite dans La vie est ainsi fête, Grasset, 2007, p. 283)
    • Alors que, et jusque dans Florence, les patriciens des villes d’Italie aimaient les grâces, les parures, les raffinements chevaleresques et courtois. Ils se plurent à la calligraphie gothique de Lorenzo Monaco, moine camaldule. Celui-ci savait transférer la dévotion et le drame chrétien dans les douceurs fondues et dans l’exotisme. — (Georges Duby, Le Temps des cathédrales, in Œuvres, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2019, page 656)

Traductions[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]