fleuves et lacs

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Calque du chinois 江湖, jiānghú, lui-même composé de (« fleuve ») et de (« lac »), signifiant à l’origine le Yangtsé et le lac Dongting, et puis généralement les berges des fleuves et des lacs où habitent les nomades et les vagabonds, popularisés dans le roman Au bord de l’eau du XIVe siècle.

Locution nominale [modifier le wikicode]

fleuves et lacs \Prononciation ?\ masculin au pluriel uniquement

  1. (Littérature) (Sens figuré) Désigne la frange marginale de la société de la Chine impériale : chevaliers errant, bandits, prostitué(e)s, vagabonds, colporteurs, charlatans, moines errants ainsi que les fiefs loin de l'administration impériale.
    • La sublimation d'un idéal de vie en mythe littéraire (… du Cid à Don Quichotte…) aurait-elle consacré la fortune de ces héros situés en marge, en contrepoint, en défi à l'ordre établi formant une contre-société échappant à l'emprise impériale, qui se serait maintenue ailleurs, avec ses traditions, quelque part dans les « vertes forêts », auprès des « fleuves et des lacs »… — (Préface française de Gu Long, Les Quatre Brigands du Huabei, Philippe Piquier, 1990, ISBN 2-87730-043-9, page 7)
    • De ce jour, « Beaumanoir » n'évoqua plus seulement une bâtisse à peu près vide avoisinant un cimetière, dont la cheminée ne fumait jamais, et où quelque fois ne brillait même pas une lampe.
      Dorénavant, dans le langage des Fleuves et des Lacs, ce nom désigna l'association formée par une maison vide et quatre hommes, les aventures joyeuses et mémorables qu'ils vécurent ensemble, et, bien entendu, l'histoire de leur grande et extraordinaire amitié.
      — (Gu Long, Les Quatre Brigands du Huabei, Philippe Piquier, 1990, ISBN 2-87730-043-9, page 45)

Synonymes[modifier le wikicode]

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]